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Burkina Faso/Infrastructure : les techniciens formés de la méthode Do-Nou

Le ministre des infrastructures et du désenclavement du Burkina Faso Adama Luc Sorgho a effectué une sortie terrain dans la ville de Ouagadougou le vendredi 10 novembre 2023, pour faire le constat sur les réparations des chaussées en terre par la méthode Do-Nou. Une méthode japonaise qui permet de faire des drainages sur les pistes rurales.

Réunis à Ouagadougou ce vendredi, les représentants des infrastructures venus des 13 régions du Burkina Faso, ont pris connaissance sur la technique de réparation et de construction des chaussées en terre par la méthode Do-Nou.

Cette technologie importée du Japon implique des communautés dans la prise en charge des routes. « Au lieu de s’assoir pour attendre une intervention rapide du ministère des infrastructures à travers les directions déconcentrées, les communautés peuvent s’organiser dès les premières heures à faire quelques choses pour limiter des dégradations en attendant l’intervention de l’Etat », a souligné Silvain Nacoulma superviseur des travaux des pistes.

Pour pratiquer la méthode Do-Nou, il suffit d’utiliser des sacs de farine et de la terre granuleuse. « Cette méthode peut se faire sur nos pistes rurales. Elle est beaucoup plus adaptée aux pistes rurales et peut supporter plus de 25 tonnes quand c’est bien fait », a expliqué le ministre des infrastructures Adama Luc Sorgho.

Une technologie mérite d’être vulgarisée et encouragée, selon le ministre, pour que les communautés puissent en pratiquer pour entretenir leurs routes.

Pour le chef adjoint du programme Ziga Burkina Seck A. Gansoré, la technologie Do-Nou est nettement moins chère par rapport aux routes qui sont construites par les entreprises.

« Depuis longtemps on ne savait pas qu’avec les sacs en terre, on pouvait réparer les routes », a -t-regretté avant d’ajouter que si les sacs sont bien damés, ils deviennent comme de béton et la route peut tenir 5 à 10 ans.

Jeanne Z. LAYA ,afrikpresse.com

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