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Gratuité des soins des enfants et des femmes enceintes Burkina Faso : 30 milliards de FCFA de dette à la date du 31 mars 2023

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou était face aux membres de l’Assemblée législative de Transition (ALT), le mardi 13 juin 2023, pour répondre aux questions relatives à l’état de mise en œuvre de la Politique de gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes ainsi qu’aux mesures prises par le gouvernement face aux insuffisances dans la fourniture des consommables, médicaments et les difficultés financières rencontrées par les comités de gestion des centres de santé.

Pour pallier les difficultés financières et les insuffisances liées aux ruptures de consommables et des médicaments, le gouvernement  compte améliorer la gestion financière des formations sanitaires périphérique avec la digitalisation des flux financiers.

Il s’agit d’une phase pilote en cours dans huit Centres de santé et promotion sociale (CSPS) et de quatre Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA).

Selon le ministre de la santé, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, la politique de la gratuité des soins au profit des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes connait des difficultés qui sont, entre autres, les arriérés de paiement des factures, les ruptures de médicaments et des irrégularités relevées dans les formations sanitaires lors des contrôles.

En dehors de ces difficultés, il y’a aussi des les surfacturations des coûts, les paiements à tort, les rackets et la vente parallèle des produits aux bénéficiaires.

Ces difficultés citées ci- dessus, ont endetté l’Etat burkinabè à plus de 30 milliards F CFA au 31 mars 2023. A expliqué le Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, de 2016 à fin mars 2023, l’Etat a payé 194 milliards 551 millions 872 mille 324 F CFA aux formations sanitaires contre une facture de plus 225 milliards 296 millions 904 mille 867 F CFA, soit un taux de paiement de 86,35%.

Malgré ces difficultés, l’Etat a assuré un bon nombre de soins et a aussi contribué à la réduction de la mortalité infantile et des femmes enceintes.

« La mesure de gratuité des soins a contribué également à la réduction de la mortalité des femmes et des enfants de moins de 5 ans. En effet, de 2015 à 2021, le ratio de mortalité maternelle est passé de 330 à 223 décès pour 100 000 naissances vivantes et le taux de mortalité infanto-juvénile est passé de 81,7 à 48 décès pour 1 000 naissances vivantes », a fait savoir Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou.

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