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Burkina : Portrait : Azaratou Bancé, cette femme qui a su s’imposer dans le 7e art

A l’occasion de la célébration de la journée des droits de la femme, 8 mars, votre journal afrikpresse.com fait une halte cette année sur une amazone du 7e art. Bardée d’une maîtrise en gestion et administration culturelle et d’un master en genre et développement, avec en prime une licence en anglais. Celle qui dit être venue au cinéma par le fait du hasard, Azaratou Bancé, directrice de production aux films du Dromadaire, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, par son talent, son ambition, son charisme, son dynamisme et surtout son ardeur au travail s’est s’imposée dans le paysage cinématographique du Burkina Faso. Portrait !

» Je suis arrivée au cinéma par hasard. J’avais accompagné une amie sur un plateau de tournage. Un acteur n’était pas là, et le réalisateur a pensé que je pouvais jouer son rôle. Cest comme cela que je suis devenue actrice « . C’est en somme en ces termes que notre amazone explique sa venue dans le 7e art. Née à Abidjan en Côte dIvoire, Azaratou Bancé débarque à Ouagadougou et obtient une licence en anglais (2003) à l’université de Ouagadougou. En 2008, elle empochera sa maîtrise en gestion et administration culturelle et un master en genre et développement. En outre, elle est titulaire d’un MBA en Business Administration and Marketing obtenu en 2014.

Après avoir occupé plusieurs postes, Azaratou Bancé dépose ses valises dans Les films du Dromadaire en 2011 piloté par le réalisateur Boubacar Diallo où elle devient directrice de production. Là, elle supervise la production des séries telles que Fabiola (2015), La sacoche (2013). Elle a également supervisé des long-métrages comme Sacrée famille (2016), Le couple parfait (2015), Congé de mariage (2012), et le Foulard noir (2011). A côté de la production, Azaratou Bancé est une excellente comédienne et a joué dans plus d’une vingtaine de film où elle a tenu de rôles majeurs à savoir « La team des belles rebelles » ou madame la procureure dans la série « Lavocat des causes perdues ».

Également présidente de lassociation Taffé vison (Vision de femmes), association qui œuvre pour la valorisation socioéconomique et culturelle de la femme à travers le cinéma et l’audiovisuel. Selon elle, les femmes ne sont pas traitées de la même manière que les hommes dans le domaine du cinéma au Burkina Faso, raison pour laquelle, avec l’aide d’amis(es) et collègues, notre femme battante a mis en place l’Association qui entend militer pour une représentativité plus significative de la femme dans l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

Anna Ouédraogo
Afrikpresse.com

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