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Lutte contre le terrorisme au Burkina Faso : l’Union des jeunes panafricains prône un retour aux institutions traditionnelles

Portée sur des fonts baptismaux par plus d’une centaine de mouvements panafricains, l’Union des jeunes panafricains (UJP) était face à la presse le dimanche 14 mai 2023. Objectif, présenter officiellement le regroupement, ses origines, sa vision et ses perspectives.

« L’Union des jeunes panafricains (UJP) est un mouvement panafricain qui prône pour un développement endogène avec pour socle les valeurs traditionnelles africaines. C’est un regroupement de plus d’une centaine de mouvements panafricains ». C’est en ces termes que Barthélemy Zaongo, vice-président de l’UJP a présenté ce nouveau-né de la galaxie des organisations de la société civile du Burkina Faso.

Barthélemy Zaongo, vice-président de l’UJP

Convaincu que le Burkina Faso ou l’Afrique ne se développera pas avec les idéologies des autres, l’UJP se donne pour leitmotiv d’œuvrer à la promotion de la cohésion sociale, et la paix au Burkina, la promotion de la souveraineté intellectuelle du Burkina et de l’Afrique, la formation d’un réseau de jeunes leaders et idéologues, au changement du système éducatif et la promotion de l’entrepreneuriat.

« Nous apportons également notre soutien indéfectible au gouvernement de la transition actuelle. Depuis l’avènement du MPSR II, malgré les difficultés et défis à relever, on note une réelle volonté du président à recouvrir l’intégralité territoriale » a précisé Barthélemy Zaongo. Et de poursuivre en indiquant que pendant que les militaires et VDP sont au front pour la libération physique du pays, eux entant que panafricanistes ont l’obligation aussi de s’enrôler sur le front idéologique pour une libération mentale, culturelle qui est très capitale, selon lui.

Au regard du délitement du tissu social, l’UJP appelle à prendre la situation sécuritaire que vit le Burkina Faso avec beaucoup de ruse et de philosophie en changeant d’angles et de perspectives. Pour cela et en tant que panafricanistes, l’UJP propose aux autorités d’éviter les poursuites inutiles et inopportunes et encadrer et recadrer certains activistes panafricains.

Des attestations de reconnaissance ont été décernées aux associations et collectifs d’associations, pour leur engagement

En termes de perspective, l’UJP va entend lancer dans les semaines à venir un programme national de formation des leaders, activistes panafricains vivants au Burkina Faso et de sa diaspora.

« Presque tous les pays africains sont instables. Cela n’est pas seulement lié au « HARD POWER » dicté par les impérialistes mais surtout lié à la domination mentale et culturelle « SOFT POWER » de ces derniers. Vous avez un système éducatif qui non seulement fabrique des diplômés chômeurs, aussi des abrutis mentaux qui ignorent l’histoire culturelle de leurs sociétés et qui sont incapables de réfléchir par eux-mêmes », a martelé Barthélemy Zaongo.

Et pour l’UJP, il faut impérativement « un retour aux institutions traditionnelles pour une souveraineté intellectuelle pour sauver le Burkina Faso et l’Afrique (…).et nous mettrons l’accent sur la formation/ communication », a confié le vice-président de l’UJP.

La conférence de presse qui marquait le lancement officiel des activités de l’UJP a été l’occasion pour elle de décerner des attestations de reconnaissance aux associations et collectifs d’associations, pour leur engagement en faveur du développement du Burkina Faso.

Anna OUEDRAOGO

Afrikpresse.com

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