Cohésion et paix sociale au Burkina Faso : le CNEI renforce les liens entre chrétiens et musulmans
Le vendredi 14 mars 2025, le siège du Conseil National de l’Économie Informelle du Burkina Faso (CNEI/BF) a accueilli une rencontre inédite placée sous le signe du dialogue interreligieux et de la cohésion sociale. À l’initiative du président du CNEI/BF, Salifou Nikiema, une rupture de jeûne conjointe entre chrétiens et musulmans a été organisée en présence des chefs coutumiers.
Selon Salifou Nikiema, « Cette période de jeûne simultanée chez les musulmans et les chrétiens nous rapproche et nous rappelle l’importance du rôle de chacun dans la consolidation de la cohésion sociale et du vivre-ensemble à travers la prière pour la paix ».
Pour l’occasion, un prêtre et un imam, accompagnés de leurs délégations respectives, ont été conviés à bénir les autorités du pays et à prier pour que le Burkina Faso retrouve sa quiétude d’antan. L’émotion était au rendez-vous, et la cérémonie a tenu toutes ses promesses.
Tous les membres du CNEI de la région du Centre étaient présents, aux côtés de nombreux chefs coutumiers venus renforcer ce message d’unité. Le curé de l’église de Kolgl Naaba, Paul Dakissaga, a salué cette initiative : « Nous avons été invités pour partager un moment de fraternité. Nous souhaitons que cette noble démarche contribue au renforcement de la cohésion et de la paix sociale pour le bien-être de tous. Que cela serve d’exemple et perdure dans le temps ».
Dans un contexte national marqué par des défis sécuritaires et sociaux, le président Salifou Nikiema a conclu en soulignant l’importance de telles initiatives : « Cette rupture collective entre chrétiens et musulmans, en présence des chefs coutumiers, montre que notre pays est un et indivisible. Chaque citoyen doit être résilient et œuvrer pour la paix et la cohésion nationale ».
Une belle démonstration que le dialogue interreligieux et les traditions peuvent être des vecteurs puissants de paix et d’unité au Burkina Faso.
AfrikPresse.com