Burkina/ Projet ZACA : l’ONC-AC sensibilise les promoteurs
Dans sa mission de contrôle, l’Office National de Contrôle des Aménagements et de Construction (ONC – AC) a effectué un déplacement le jeudi 25 juillet 2024 au projet ZACA à Ouagadougou. Objectif, sensibiliser les promoteurs qui ont procédé à la construction « illicite » de boutiques afin de réaliser un marché.
Des mini-boutiques en construction métallique et en dure occupent deux parcelles jumelées, d’une superficie d’environ trois mille (3 000) mètre carré au projet ZACA.
Une occupation qui bafoue toutes les règles de construction du secteur 04 de la zone ZACA. « Ce sont des investissements à long terme mais qui sont sur des espaces qui ne sont pas conformes à ce type d’occupation », a indiqué le DG de l’ONC-AC Yacouba SIKO.
Cette sortie de l’Office National de Contrôle des Aménagements et de Construction (ONC – AC) vise à sensibiliser les promoteurs qui ont reçu l’autorisation de construction sur la zone ZACA.
Selon Yacouba SIKO, des mesures d’alerte d’arrêt chantier ont été données dès que son institution a constaté ces « investissements illégaux » dans le projet ZACA. « Nous avons convoqué l’individu qui est en charge de ces travaux, il a même répondu à notre appel, mais il a quand même continué le travail », a laissé entendre M. SIKO.
L’ONC-AC invite le promoteur à remettre le site à l’état ou à respecter le type de construction conformément au cahier de charge.
En effet, c’est un bâtiment de type R+7 qui étais autorisé à être construit dans ces lieux. Délivrée depuis le 25 juillet 2019, la validité de l’autorisation de construire était pour cinq (05) ans. A ce jour 25 juillet 2024, cela fait exactement cinq (05) ans que l’autorisation a été donnée mais cet espace n’est pas mis en valeur.
« La loi dit que si au bout de deux (02) ans les travaux liés à l’autorisation ne sont pas entamés, l’autorisation devient obsolète », a fait savoir Yacouba SIKO.
Du reste, l’ONC-AC invite le promoteur en question à procédé à la remise à l’état de ces espaces ou à construire suivant la réglementation du projet ZACA au risque de voir l’Etat obligé d’exercer l’action publique.
Zonouhan LAYA
Afrikpresse.com