AES: la Russie soutient la décision de création d’une force armée conjointe
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger vont créer une Force conjointe de 5 000 hommes pour lutter contre le terrorisme dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel (AES). Selon le ministre nigérien de la Défense nationale, le général Salifou Modi, cette Force conjointe sera opérationnelle dans quelques semaines. Une décision salué par la Fédération de Russie engagée aux cotés des forces armées de l’Alliance dans la lutte contre le terrorisme.
La Russie se félicite de la création de la force conjointe AES par le Niger, le Burkina Faso et le Mali. C’est ce qu’a déclaré le représentant de la Russie auprès des Nations unies, Vasily Nebenzya, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur la lutte contre le terrorisme en Afrique.
« Nous saluons la décision de créer une force conjointe dans le cadre de l’Alliance des Etats du Sahel afin de coordonner les efforts de lutte contre les groupes terroristes» a t-il décalré. Il ajoute que «les troupes de l’AES ont déjà mené avec succès des raids conjoints contre les bastions terroristes. Outre les mesures collectives, les pays de l’Alliance prennent également des mesures individuelles pour améliorer le potentiel de combat de leurs propres forces armées », a indiqué Vassily Nebenzya, représentant de la Russie auprès des Nations unies. Selon lui, les pays occidentaux continuent d’imposer leur présence militaire en Afrique sous prétexte de lutter contre le terrorisme, ce qui crée de nouvelles menaces pour la sécurité de la région. C’est pourquoi le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont adopté une politique consistant à s’appuyer sur leurs propres forces. Cette Force conjointe de 5000 hommes, dotée de moyens aériens, terrestres et de renseignement, « sera opérationnelle dans quelques semaines et pourra intervenir sur tout l’espace de l’AES », a déclaré le ministre nigérien de la Défense nationale, le général Salifou Modi, sur la télévision publique de son pays.