Retrait de l’AES de la CEDEAO : la COSC du Burkina apporte son soutien aux chefs d’Etat
La Coordination des organisations de la société civile (COSC) félicite les chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour avoir pris la décision de se retirer de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Face aux hommes de media le mercredi 31 janvier 2024 à Ouagadougou, les membres de la coordination disent apporter leur soutien aux trois présidents de l’AES.
« Au regard de ce qui précède, nous organisation membre de la Coordination des organisations de la société civile (COSC), apportons notre soutien aux chefs d’Etats du Burkina Faso, du Mali et du Niger (…) pour la décision courageuse et historique de se retirer purement et simplement de la CEDEAO », a soutenu TAGNAN Zakaria.
Le président par intérim des OSC TAGNAN Zakaria s’exprimait mercredi 31 janvier 2024 au cours d’un point de presse par rapport au retrait de l’AES de la CEDEAO.
Journalistes
En rappel, la décision des chefs d’Etat de l’AES est intervenue le 28 janvier dernier, après plusieurs « maladresses de la CEDEAO », notamment le déphasage des actions de la CEDEAO avec la volonté des peuples, la soumission flagrante des dirigeants de la CEDEAO aux grandes puissances et à l’exe pays colonisateur, la sanction infligée au peuple du Niger.
La COSC invite les peuples de l’AES en général et ceux du Burkina Faso en particulier, à rester vigilant et à prendre toutes les dispositions utiles pour faire barrage contre tout tentative de perturber la dynamique des chefs d’Etat de l’AES en cours.
« Le capitaine Ibrahim TRAORE est en mission pour nous. Et le peuple burkinabè dans sa diversité doit lui apporter tout le soutien nécessaire pour l’atteinte des objectifs qu’il s’est assignés », a indiqué M. TAGNAN.
Le président par intérim demande par ailleurs les autorités coutumières et religieuses du Burkina, à se mobiliser pour la cause de la Transition du Burkina Faso comme ils l’ont toujours fait quand les intérêts fondamentaux de la patrie étaient en jeux. En rappel, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est un instrument de défense mutuelle, entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger contre le terrorisme.
Afrikpresse.com