Burkina Faso : les motos, tricycles, boissons et jeux de hasard soumis à de nouvelles taxations
A l’occasion d’un point de presse qu’elle a animé, le mercredi 11 janvier 2023, la direction générale des impôts a informé que les engins à deux et à trois roues, les boissons ainsi que les gains des jeux de hasard sont désormais soumis à de nouvelles taxation qui a pris effet depuis le 1er janvier 2023.
« A l’introduction de la loi portant institution de la TVM en 2019, il a été prévu une imposition de manière progressive en commençant par les véhicules à quatre roues » a-t-il indiqué, Daouda Kirakoya, directeur général des impôts.
Pour lui, ces taxes permettront de financer les communes et les régions.
« Contrairement aux véhicules à quatre roues imposées annuellement, les propriétaires de nouveaux motos et tricycles paieront une seul fois la taxe lors de l’immatriculation » ; a-t-il précisé.
Les prix sont fixés comme suit, « moins de 3 chevaux, 10 000 FCFA, 3 à 5 chevaux, 20 000 FCFA, plus de 5 chevaux, 30 000 FCFA.
A ce jour, la DGI a dans le but de lutter contre la consommation excessive de l’alcool, rehaussé le prix des boissons alcoolisées et énergisantes.
« Lutter contre la prolifération de certaines boissons très alcoolisées et /ou énergisantes, nuisibles à la santé des populations. Une taxation conséquente de ces boissons pourrait décourager la consommation excessive et constituer un levier pour la mobilisation des recettes fiscales » a t-il expliqué.
Ainsi, la taxe est de 30% pour les bières titrant de 8e d’alcool ; pour les bières de plus de 8e, le taux de taxation est de 40%.
Quant aux vins, la taxe est de 70%. Pour les autres boissons alcoolisées titrant de 35% d’alcool, la taxe est de 50%. Les autres boissons alcoolisées titrant 35% et plus, la taxe est de 70%.
Les boissons sucrées ne sont pas en marge de cette mesure. Ainsi, la taxe pour les sucrerie et autres non alcoolisés est de 15%.
En plus de cela, afin d’accroitre le rendement des impôts, le législateur a adopté une légère augmentation du taux de la retenue à la source libératoire sur les gains réalisés par les parieurs et ceux provenant des autres jeux de hasard. Ainsi, le taux passe de 10 à 15%.
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