Burkina Faso : GLP met en garde contre toutes tentatives de sabotage de l’élan patriotique de Ibrahim Traoré
Le mercredi 12 octobre 2022, le Groupe de leaders panafricains (GLP) a animé un point de presse pour apporter leur soutien aux nouvelles autorités. Face aux hommes de médias, Ali Diasso, porte-parole du groupe et ses camarades ont tenu à mettre en garde tous ceux qui « tenteraient de saboter l’élan patriotique du Capitaine Ibrahim Traoré ».
« Le Groupe de leaders panafricains met en garde toute personne ou groupe de personnes qui tenteraient de saboter l’élan patriotique du Capitaine Ibrahim Traoré et de son gouvernement de Transition ». C’est par cette mise en garde que le GPL ont tenu à affirmer leur soutien « indéfectible » aux nouvelles autorités du Burkina Faso. Toutefois, le groupe a tenu à relativiser son propos en indiquant que cette mise en garde n’est nullement une menace dirigée contre qui que ce soit.
Dans la même dynamique de soutien, le GLP a également lancé un appel de soutien patriotique du peuple burkinabè dans toutes les 45 provinces au Capitaine Ibrahim Traoré et à ses compagnons d’armes.
En ce qui concerne l’organisation des assises des forces vives, le GLP a fait savoir qu’il n’est pas contre sa tenue, cependant, il a soutenu que ce sont les conclusions de ces assises qui les importent le plus. « C’est l’issue des assises qui nous intéressent le plus. Si au terme de cette rencontre, le capitaine Ibrahim Traoré n’est pas désigné président de la Transition, nous ne serions pas d’accord » a averti Ali Diasso.
D’ores et déjà, le GLP a invité l’ensemble de la population à se regrouper à partir du 13 au 15 octobre 2022 à la place de la Nation pour manifester leur volonté de voir Ibrahim Traoré à la tête de la Transition. Il a également émis sa volonté de voir une coopération avec la Russie.
Pour le GLP, le coup d’Etat du 30 septembre apparait comme une rectification de celui du 24 janvier dernier. « Les objectifs de départ qui ont eu l’aval du peuple burkinabè ont été remplacés par une course effrénée et obstinée de restauration d’un système vampire », a martelé Ali Diasso. Et d’ajouter que c’est au regard de la catastrophe humanitaire qui se profilait à l’horizon que les Burkinabè, dans leur majorité, ont accueilli avec ferveur le coup d’Etat du 30 septembre dernier.
Anna OUEDRAOGO
Afrikpresse.com