Affaire CNDH : 12 mois de prison avec sursis pour Kalifa Rodrigue Namoano
Accusés entre autres de « Fraude en matière de commande publique, abus de confiance, usage de faux en écriture publique et blanchissement de capitaux », le président de la Commission nationale des droits de l’homme, Kalifa Rodrigue Namoano et ses sept autres prévenus sont désormais situés sur leur sort depuis ce jeudi 22 décembre 2022.
12 mois de prison avec sursis et une amende de un million 500 mille FCFA ferme. Telle est la peine prononcée contre le président de la CNDH, Kalifa Rodrigue Namoano. La DAF, Aïcha Yé et l’ancien DAF, Roland Thierry Zida ont écopés également de 12 mois avec sursis et une amende de un million FCFA.
Pour les faits de « blanchiments de capitaux », tous les accusés ont été relaxés pour accusation non-fondée. Par ailleurs, tous les accusés ont été condamnés à payer solidairement un franc symbolique au REN-LAC. Les condamnés ont 15 jours pour interjeter appel. Et la constitution de partie civile souhaitée par l’Etat a été rejetée.
En outre, des prestataires de l’institution ont été condamnés avec sursis. Le parquet, faut-il le rappeler, lors de sa réquisition avait demandé que le Kalifa Rodrigue Namoano, soit condamné à 36 mois d’emprisonnement ferme et 3 millions de FCFA d’amende. 36 mois de prison dont 3 mois ferme et 3 millions de FCFA avait été requis contre Aïcha Yé et 36 mois dont 6 mois ferme et 3 millions de FCFA avait été requis contre Roland Thierry Zida.
Arrêté le 7 novembre dernier et placé en détention provisoire suite à une enquête menée par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) sur dénonciation du REN-LAC en lien avec la gestion des ressources financières de l’institution, le président du CNDH, a comparu avec 7 autres co-accusés le 1er décembre 2022 devant la Tribunal de grande instance Ouaga 1.
Afrikpresse.com