Rupture de jeûne au Burkina Faso : musulmans et catholiques en communion
Le mercredi 5 avril 2023, l’Archevêché de Ouagadougou en collaboration avec la Ligue islamique pour la paix au Faso a organisé une rupture collective de jeûne au cours de cette semaine sainte pour les fidèles chrétiens.
El Hadj Ousseni Tapsoba, président de la Ligue islamique pour la paix au Faso,
Troisième du genre, la rupture collective entre fidèles musulmans et chrétiens vise à promouvoir le vivre-ensemble et la cohésion sociale.
A l’entame de son discours, le cardinal Phillipe Ouédraogo a invité la population à s’unir et à prier pour les autorités du Burkina Faso ainsi que pour les Forces combattants. Il a en outre demandé aux différents religieux de cultiver l’amour et l’amitié afin de lutter contre la haine qui contraint la coexistence pacifique.
« En ces moments de crise sécuritaire et de guerre, nous devons conjuguer nos efforts religieux, communautaires et personnels et dépasser nos divergences et passions pour lutter ensemble pour le bien et contre le mal », a précisé le cardinal Ouédraogo.
La Ligue islamique pour la paix au Faso, a par la voix de son président, El Hadj Ousseni Tapsoba a salué l’initiative du Cardinal Ouédraogo. Il a ajouté que le pays des hommes intègres a besoin de paix et le ramadan est un mois de partage et de paix. « L’islam est une religion de paix et la Ligue Islamique compte saisir cette occasion pour implorer le tout-puissant, pour un retour de la paix au Burkina Faso … », a indiqué El Hadj Tapsoba.
Le cardinal Phillipe Ouédraogo (à gauche)
Présent à cette rupture collective, le ministre en charge de l’Administration territoriale, le colonel Boukary Zoungrana a indiqué que cette rupture collective est un signe de cohésion sociale. C’est pourquoi, il a adressé ses sincères félicitations aux catholiques et les musulmans.
Au nom du gouvernement, il a demandé aux différents religieux de continuer à prier pendant ce temps de pénitence, ce mois bénis de Ramadan, afin que leurs prières puissent unir le peuple burkinabè et que le pays puisse en finir avec le terrorisme en cette année 2023.
« Merci aux fidèles musulmans et chrétiens catholiques du Burkina et que ces prières puissent nous accorder le retour de la paix… », a conclu le ministre Zoungrana.
LJZ
Afrikpresse.com