Burkina Faso : l’Union des jeunes panafricains exige le changement de Constitution
Le vendredi 29 septembre 2023, l’Union des jeunes panafricains a organisé une caravane dans les artères de Ouagadougou pour témoigner sa solidarité et sa détermination à soutenir la Transition. A cet effet, elle a exigé le changement de la Constitution.
30 septembre 2022 – 30 septembre 2023. Voici maintenant une année que le MPSR2 conduit par le Capitaine Ibrahim Traoré accédait au pouvoir à l’issue d’un coup d’Etat qui a renversé le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba. Ce premier anniversaire des « un » an de Ibrahim Traoré au pouvoir, intervient dans un contexte délétère marqué par des velléités de déstabilisation de la Transition. Ainsi, pour témoigner leur solidarité et marquer leur détermination à soutenir la Transition, l’Union des jeunes panafricains a organisé une caravane qui a sillonnée quelques artères de la ville de Ouagadougou.
Du CSPS de Samandin, secteur 5 sur l’avenue Bassawarga, à l’avenue de l’Aéroport, à l’avenue Kwamé Nkrumah au rondpoint des Nations unies en passant par l’avenue de la Nation à la place des Nations. Tel a été le circuit bouclé par la caravane de l’UJP sous un tintamarre de klaxons, de Vouvouzelas et de slogans sous fond de musique distillée par de grosses enceintes sonores.
A en croire Ali Ouédraogo, président de l’Union des jeunes panafricains, cette caravane vise à témoigner la solidarité et la détermination de l’UJP à soutenir les autorités de la Transition.
« Nous exigeons le changement de la Constitution de notre pays. Parce que c’est depuis 1960 nous sommes avec cette Constitution qui ne nous arrange pas, nous tournons en rond et cela ne nous arrange pas donc nous exigeons un changement radical de la Constitution, il faut même carrément changer de paradigme parce que tous ce qui se trouve dans notre Constitution depuis 1960 ne reflète pas notre réalité », a-t-il confié.
Pour le président de l’UJP, il ne s’agit pas de changer de Constitution pour changer mais, il faut réadapter cette Constitution aux réalités du pays. « Cela n’est que le début, si notre cri n’est pas entendu, nous allons multiplier nos mouvements pour prouver notre détermination », a clamé Ali Ouédraogo.
Pour l’UJP, la prolongation de la Transition est indiscutable, « tant qu’on ne prolonge pas, nous ne pouvons même pas parler du changement de la constitution que nous exigeons », a répondu le président de l’UJP sur la question de la prolongation de la Transition. Il a terminé en appelant la jeunesse burkinabè à plus d’engagement et de détermination aux côtés de la Transition.
Afrikpresse.com