28e édition du FESPACO : tout est fin prêt pour une belle fête du cinéma africain à Ouagadougou
Le comité d’organisation de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou est à pied d’œuvre pour que l’évènement soit un vrai succès. Au cours d’une conférence de presse tenue le mercredi 22 février 2023, le comité a fait le point des préparatifs de cette édition et invité les festivaliers aux respects des consignes de la sécurité qui seront édictés.
A 72 heures de l’ouverture officielle de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se tient le 25 février prochain, le comité d’organisation a invité les populations aux stricts respects des consignes de la sécurité qui seront édictés.
A écouté le président du comité d’organisation, Fidèle Tamini tout est déjà prêt pour accueillir les festivaliers à Ouagadougou.
« A ce jour les d’embellissement du palais du sport de Ouaga 2000 qui va abriter la cérémonie d’ouverture sont en cours et le matériel en cours d’installation. Le siège du FESPACO qui accueille le professionnel du cinéma est à 90% prêt. Les différentes délégations ont confirmé leur présence et les réservations des chambres d’hôtel sont déjà prêtes. Les artistes musiciens qui doivent animer les plateaux ont déjà été sélectionnés », a expliqué le président du comité d’organisation.
Pendant 15 jours, le monde entier va vivre au rythme du festival de cinéma le plus important du continent africain dans la capitale du Burkina Faso.
Placée sous le thème : « Cinéma d’Afrique et culture de la paix », cette édition est selon le président du comité d’organisation, un moment de réflexion sur le défi sécuritaire que traversent les pays du Sahel ainsi que le monde entier.
A en croire Fidèle Tamini, plus de 10 000 festivaliers sont attendus à cette biennale.
Un thème qui se justifie par le contexte dans lequel les pays africains évoluent et la nécessité pour les arts d’aider à comprendre le phénomène en vue de trouver des solutions pour pallier le problème sécuritaire.
En effet, malgré les multiples efforts des pays du Sahel, le défi demeure du fait de la complexité du problème. « En dépit des efforts immenses et les victoires notables que nous engrangeons jour après jours, les situations viennent nous rappeler la profondeur du mal », a-t-il ajouté. Pour lui, cette barbarie suscite à chaque individu, les questionnements sur la conduite à tenir au quotidien ou sur l’opportunité de la tenue du FESPACO en pareil circonstance.
« En maintenant, les grandes manifestations comme le FESPACO, le gouvernement veut en faire un facteur de résilience des populations face à la crise, un moment de réflexion des créateurs pour trouver des solutions idoines à la crise », a-t-il expliqué.
Une raison pour les organisateurs d’orienter les répercussions sur les contributions des cinémas africains à la consolidation à la paix.
« A l’issue des projections et panels, on devrait tous être outillés sur les attitudes à adopter individuellement et collectivement pour renforcer la paix sur notre continent », a indiqué le président du comité d’organisation.
Il a rappelé que le FESPACO ne se résume pas à la rue marchande. Il est avant tout un cadre de réflexion sur la contribution des cinémas à l’amélioration des conditions des vies des populations.
Au-delà donc des lieux de distraction, les populations sont invitées à fréquenter les salles de ciné et de colloques pour ajouter de la terre à la terre.
Pour Fidèle Tamini, les débats qui vont susciter des projections vont aider à trouver des solutions à la crise que les pays du Sahel traversent.
LZJ
Afrikpresse.com