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Transition politique au Burkina Faso : le SPONG décline sa contribution

Le 18 janvier 2023, le secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) était face à la presse. Objectifs, faire le point de leur contribution au développement du Burkina Faso et décliner les actions qui seront développées à la mise en œuvre des priorités de la Transition politique en cours.

A en croire le coordonnateur du SPONG, Sylvestre Tiemtoré, les ONG/AD et Fondations au cours de la période 2017-2021 ont fait d’importantes réalisations dans le domaine de l’éduction et de la formation. A titre, il illustratif, Sylvestre Tiemtoré a indiqué que 237 établissements scolaires, 932 salles de classe et 949 centres d’alphabétisation ont été construits. Dans le secteur de la santé, 61 centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et 23 unités médicales ont été construits.

Sylvestre Tiemtoré, coordonnateur du SPONG

En ce qui concerne la production agro-sylvo-pastorale, l’accompagnement des producteurs, au cours de la même période, l’accompagnement du SPONG a consisté, d’une part en la réalisation de 7 594 fosses fumières, l’aménagement de 25 987 ha en terre cultivables, à la formation de 387 998 producteurs et 5 015 groupements. D’autre part, 912 unités d’élevage ont été mises en place et 1 739 personnes ont pu bénéficier de bétail pour l’embouche. Aussi, 5 009 points d’eau maraîchers et pastoraux ont été réalisés.

Pour ce qui est du secteur du commerce, la mobilisation des ONG/AD et Fondations, foi du coordonnateur du SPONG a permis à 19 148 producteurs et 1 005 groupements de bénéficier de micro-crédits et 27 113 producteurs ont bénéficié d’un appui pour la commercialisation de leur produits et des sessions de formation en activités génératrices de revenus ont été organisées au profit de 24 434 producteurs et 1 092 groupements. En termes d’activités dans le volet de la protection sociale, de 2017 à 2021, un million 464 mille 137 personnes ont bénéficié d’une prise en charge économique, vestimentaire, nutritionnelle et sanitaire.

S’agissant de la contribution financière, Sylvestre Tiemtoré a confié que malgré la persistance de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, les ONG/AD et Fondations ont investi en 2021, 179, 61 milliards de FCFA contre 161,78 milliards de FCFA en 2020 soit une augmentation de 18 milliards de FCFA.
Le face-à-face avec les hommes de médias a permis au coordonnateur du SPONG de décliner la contribution du collectif pour la mise en œuvre de la priorité 2 de la Transition politique relative au développement endogène. Il s’agira donc pour le SPONG de contribuer entre autres, à la sensibilisation, la mobilisation des populations pour des actions de développement endogène.

L’accélération de l’accès inclusif des populations aux services sociaux de base, la mobilisation des ressources endogènes et extérieures pour le développement, la promotion du dialogue multi acteurs sur des questions de développement et de sécurité et la participation à l’élaboration et du suivi des politiques publiques seront également des actions qui seront développées par le SPONG au cours des prochains mois pour accompagner la Transition politique au Burkina Faso.

Les participants à la conférence de presse du SPONG

Cependant, Sylvestre Tiemtoré a avoué que le collectif est confronté à certaines difficultés. Il s’agit particulièrement de l’insécurité persistante avec les difficultés d’accès aux zones d’intervention et l’instabilité politique et institutionnelle qui a plongé le pays dans une période de Transition suite aux deux putschs. Toute chose qui a entrainé « l’interruption puis la reprise timide du fonctionnement des cadres de concertations et de dialogue et la délocalisation, le report ou l’annulation de certaines activités », a fait savoir le coordonnateur du SPONG.

Le secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG), faut-il le rappeler est un collectif qui regroupement des ONG, des associations de développement (AD) dont l’objectif est de promouvoir la synergie d’action et de concertation entre ONG/AD et Fondations en vue d’influencer les politiques publiques et contribuer efficacement au développement du Burkina Faso. A ce jour, ce collectif regroupe 259 membres et intervient dans tous les secteurs de développement par la réalisation de projets et programmes au profit des populations vulnérables dans toutes les régions du Burkina Faso.

Anna OUEDRAOGO
Afrikpresse.com

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