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Transition/Burkina Faso : l’UNDD de Me Hermann Yaméogo dit soutenir les militaires

Transition politique au Burkina Faso : l’UNDD de Me Hermann Yaméogo dit soutenir les militaires

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5 ans après son dernier congrès ordinaire, l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) a rendu public les conclusions des travaux de ce congrès. C’était à l’occasion d’un point de presse que le parti a animé le samedi 23 juillet 2022 à Ouagadougou.

« Vu ce que le pays vivait, nous avons préféré rester dans l’ombre. En 2020, nous avons dit non aux élections du fait du contexte sécuritaire. On ne dormait pas…la jeunesse de l’UNDD est débout, et ça c’est pour toujours. Vous allez voir le parti en action ». C’est par ces propos que Rosalie Tarnagda, membre de l’UNDD a justifié le silence du parti au cours de ces dernières années.

De prime abord, les dirigeants du parti ont retenu la roue tournante de l’histoire qui est une marque heureuse. Et de poursuivre que cela se pose sur des principes défendus qui, aujourd’hui sont devenir une réalité. « Nous soutenons les militaires parce qu’ils sont venus sauver le pays. Actuellement, le combat est dur. Le combat est dur parce qu’une maladie de six ans ne peut pas être guérie en une journée, ni avec un coup de bâton magique. Ce 4e congrès est plutôt l’occasion d’adresser une invite contrainte au pouvoir et aux leaders politiques, de privilégier la sécurité et la réconciliation à toute autre considération. Pour le parti de Hermann Yaméogo, la pensée principale est la réconciliation nationale.
<< Aucune personne et structure n’a défendue avec constance et appréhension multidimensionnelle que l’UNDD >> a dit Rosalie Tarnagda. Il faut que le pays soit réconcilié. « On parle du terrorisme, ce sont nos propres fils qui se retournent contre nous-mêmes. Avant c’était des étrangers. Aujourd’hui, c’est nous-mêmes les Burkinabè qui nous retournons contre nous-mêmes
En terme de constat du parti, notamment sur la réconciliation et à la Refondation, l’UNDD a rejeté le fait de se laisser aller à des autocongratulations sans fin pour cette consécration historique. Bien vrai, il résiste à une joie à la fois voilée et obscurcie par le malheur qui a pris possession depuis que les terroristes y ont élu domicile.
Selon le parti, la tristesse du peuple burkinabè s’est longtemps disputée. Et cela, soutient Rosalie Tarnagda, à travers la colère de voir la désinvolture des gouvernants, des politiques de la majorité comme de l’opposition des leaders de la société civile. Pour ce faire, l’UNDD à l’occasion de son 4e congrès, a manifesté une certaine satisfaction de voir qu’en forçant les scrutins ils n’ont fait qu’aggraver la situation et donner raison au parti de ses mises en garde.

<< Dans un État au territoire largement grignoté par les terroristes, à la population quotidiennement décimée, aux déplacés en errance sur tout le territoire national, ils ont fermé les yeux et les cœurs sur les souffrances populaires pour aller aux élections >>, s’est exprimé Rosalie Tarnagda. « Il faut que nous nous asseyions sur la même table, qu’on se regarde en face et qu’on se dise pourquoi un Burkinabè peut prendre une arme contre un autre Burkinabè ; c’est qu’il y a un problème. Et pour résoudre ce problème, il faut qu’on s’asseye. Voilà pourquoi nous sommes pour la réconciliation » a soutenu Rosalie Tarnagda.

Zonouhan LAYA

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