Sécurité au Burkina Faso : le nouveau Représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies prend langue avec le gouvernement burkinabè
Le jeudi 22 juin 2023, la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur et ses collègues de la Défense, de la Sécurité et de l’Agriculture ont échangé en séance de travail avec une délégation des Nations-Unies, conduite par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Monsieur Leonardo Santos SIMAO.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies dit être présent à Ouagadougou dans un élan de solidarité mais également pour ouvrir une voie de dialogue régulier afin d’avoir un meilleur aperçu de la situation que vit le Burkina Faso. « Nous avons pour volonté d’encourager et de soutenir les efforts du Gouvernement burkinabè à surmonter la crise et cela ne peut se faire sans une bonne compréhension de la situation » a relevé Monsieur Leonardo Santos SIMAO.
La partie burkinabè s’est réjouie de la visite des émissaires des Nations unies. En faisant un exposé sur la situation sécuritaire et celle humanitaire du pays, elle a indiqué que le Burkina Faso fait face à des violences de Groupes armés terroristes contre les Forces de défense et de sécurité, les populations civiles et leurs biens, les infrastructures sociales et de développement.
Le Gouvernement burkinabè a insisté sur le fait que le contexte est purement terroriste, les supputations de guerre ethnique ne sont que de la manipulation.
S.E. Madame Olivia ROUAMBA et ses collègues ont souligné également que le Gouvernement consent à de grands efforts pour juguler le terrorisme qui n’est pas une fatalité ; les Burkinabè restent mobilisés et engagés à tous les niveaux pour le vaincre.
La Transition s’est fixée des objectifs qui sont entre autres, la reconquête des zones sous menaces terroristes, le retour des Personnes déplacées internes, la sécurisation du territoire. Et pour y arriver, le Gouvernement burkinabè ne perd pas de vue que « L’appui de la Communauté internationale est nécessaire pour accélérer l’atteinte de ces résultats ».
Aux termes des échanges, les deux parties ont convenu de renforcer le dialogue.
Le nouveau Porte-parole de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel auprès des Nations unies, nommé en mai dernier par le Secrétaire général des Nations unies Antonio GUTERRES, a exprimé toute sa satisfaction des échanges. Monsieur Leonardo Santos SIMAO a assuré qu’il est encore plus motivé à mobiliser la Communauté internationale pour venir conséquemment en appui au Burkina Faso.
DCRP/ MAECR-BE