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Rentrée scolaire 2022-2023 : le RENCOF dénonce l’attitude de Lionel Bilgo

Le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) a dans une correspondance, invité le ministre de l’Education, à une concertation avec les défenseurs des intérêts du consommateur du Burkina Faso. Cette correspondance adressée a Lionel Bilgo signée le 20 septembre 2022, fait mention des hausses des prix des fournitures scolaires et l’augmentation des frais de scolarité dans certains établissements d’enseignements privés.

Les organisations de défense des droits des consommateurs du Burkina Faso sont intrigués de la posture du ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales Lionel Bilgo, qui refuse de les rencontrer pour discuter sur la rentrée scolaire 2022-2023.

Par trois fois, le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) dit avoir saisi le ministre Bilgo à travers des correspondances en vain.

 

« Nous sommes étonnés que vous n’ayez exploité aucun des moyens des relations publiques pour nous recevoir, ni même réunir l’ensemble des acteurs du monde scolaire, alors que vous répondez avec empressement à des rendez-vous internationaux ».

 

Pour le président du RENCOF Adama Bayala, cette rentrée scolaire est celle de tous les défis. L’explosion du terrorisme, la fermeture de plus de 3 600 écoles primaires et secondaires, la flambée des prix des produits de grande consommation, l’explosion des prix des fournitures scolaires et l’augmentation des frais de scolarité dans certains établissements d’enseignements privés sont autant de défis dont la population burkinabè fait face.

Pour pallier à ces multiples problèmes que traversent les parents d’élèves, le RENCOF entend trouver des mesures fortes et salutaires en collaboration avec le ministère de l’Education Lionel Bilgo.

« Nous sommes d’autant plus intrigués que nous souhaitons, de façon concertée et consensuelle, préparer la présente année scolaire, en jugulant les points fâcheux, pour alléger les souffrances des parents d’élèves ».

Le président du RENCOF estime que le ministre de l’Education à lui seul ne peut enrayer la « déliquescence » de l’école burkinabè. De nombreuses écoles privées, peut-on lire dans la correspondance, se transforment tristement en boutiques. Selon M. Bayala, les frais de scolarité et les frais des APE sont en déphasage avec les textes.

Le RENCOF invite le ministre Bilgo à rencontrer les défenseurs des intérêts du consommateur, en vue de se pencher sur l’avenir de l’école burkinabè.

Du reste, le RENCOF renouvelle ses souhaits de voir la suppression des frais APE dans les établissements privés, la suppression de nouveaux frais connexes aux frais de scolarité, le gel de l’augmentation des frais de scolarité, la fixation de nouveaux frais de scolarité dans les écoles privées.

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