Récréâtrales 2022 : zoom sur les préparatifs

Du 29 Octobre au 4 Novembre 2022, le quartier Gounghin de Ouagadougou, va abriter la 12e édition des Récréâtrales. A quelques jours de l’évènement, le comité d’organisation est à pied d’œuvre pour faire de cette édition une réussite. Pour s’enquérir de l’état des préparatifs, une équipe de Afrikpresse a fait un tour sur le site de ce grand rendez-vous culturelle où elle a pu s’entretenir avec quelques membres du comité d’organisation.

A quelques jours des Récréâtrales, Bougsemtenga, quartier de Gounghin se revêt tout doucement de ses plus beaux apparats pour accueillir l’une des plus grandes manifestations culturelles de la ville de Ouagadougou.
Sur place, pas de répit pour les scénographes, ces artistes qui, grâce à leur ingéniosité et leur créativité devront faire rêver les festivaliers à travers un décor qui sort de l’ordinaire et qui devraient également faire un clin d’œil à la thématique de cette 12e édition qui s’intitule « Faire visage ».

« Faire visage », pour exprimer la résilience de la population et d’exprimer la primauté de la vie sur le terrorisme. Pour sûr, le public sera servi sur ce volet, tant l’ingéniosité des scénographes, pour ce que nous avons pu constater est hors du commun. De magnifiques fresques singulières et un décor aussi bien somptueux qu’interpellateur est en train d’être dressés et laissent entrevoir un avant-goût de ce que sera la 12e édition des Récréâtrales.

A côté des scénographes, les répétitions battent leur plein, les acteurs dans un sérieux et une ambiance bon enfant peaufinent les derniers détails de leurs représentations sous la supervision des metteurs en scènes étonnement relaxes.

Côté administration, toute la direction générale et le comité d’organisation s’activent pour finaliser les derniers réglages, nous rassure-t-on. Les différentes troupes sont également sur les dernières répétitions pour être enfin prête pour le 29 octobre sous le regard étonné des dernières invitées notamment, les femmes déplacées internes de Kaya. Ces femmes dans quelques jours seront au centre de toutes les attentions.

« Là, c’est la dernière ligne droite, tout le collège de la scénographie est entrain d’installer la scénographie dans la rue et au bureau. Nous, on est à fond sur la cérémonie d’ouverture et tous ce qui concerne les catalogues, les badges et les affiches », tient à nous rassurer Alizé Belonneau membre du comité d’organisation submergée de coup de fils.
Serge Aimé Coulibaly, chargé de la mise en scène de la cérémonie d’ouverture, entre deux instructions, nous donne le parfum du spectacle d’ouverture intitulée « une veillée au Sahel ». « C’est un spectacle qui parle de la réalité des préoccupations des Burkinabè », nous conte-t-il furtivement.

Des difficultés, comme on pouvait se douter, n’ont pas manqué en ce qui concerne tout cette armada d’organisation. Et Alizé Belonneau à d’avouer que pour cette édition, l’organisation a eu des difficultés à joindre certains interlocuteurs à cause des lourdeurs administratives liées à la situation sécuritaire délétère du pays.

Cependant, il se réjouit de l’engouement que porte la population Burkinabè à l’endroit des récréâtrales. « Chaque année il y a énormément beaucoup de monde qui viennent au festival, les salles sont toujours pleine et les rues ont toujours été inondés », s’est félicité pour sa part, Alizé Belonneau.

Pour elle le rôle des Récréâtrales est de donner de la visibilité aux compagnies de théâtres aux yeux des programmeurs internationaux qui viennent assister au festival et une plateforme qui permet aux artistes burkinabè de renommer internationale de présenter leurs spectacles au public de leur pays.

C’est sur ces entrefaits que notre équipe de reportage qui piétinait visiblement sur la tâche des uns et des autres, a pris congé pour prendre rendez-vous avec nos interlocuteurs à la cérémonie d’ouverture qui promet d’être grandiose, le samedi 29 octobre prochain.

Anna OUEDRAOGO et Justin N’DO (stagiaire)

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