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Recherche de la paix: « Si le monde ne s’entend pas aujourd’hui, c’est la faute des leaders religieux et administratif », Cheick Soufi Moaze

La communauté musulmane des soufis du Burkina Faso a célébré en différé la fête de Maouloud le samedi 5 octobre 2024. A cette occasion, le guide spirituel Cheick Soufi Moaze a animé une conférence publique à Ouagadougou.

« L’acceptation de l’autre et rôle des autorités coutumières, religieuses et administratives dans la recherche de la paix au Burkina Faso ». C’est sous ce thème que la communauté musulmane des soufis a célébré en différé, la fête de Maouloud le samedi 5 octobre 2024 à Ouagadougou.

Cette conférence a réuni le peuple burkinabè dont les autorités religieuses, administratives et militaires.

Cheick Soufi Moaze, guide spirituel des Soufis

Le guide spirituel Cheick Soufi Moaze accuse les leaders coutumiers, religieux et administratifs d’être la cause de la division du monde.  « Ce ne sont pas les dirigeants qui ont divisé les burkinabè. (…). Ce sont les leaders leaders religieux et administratifs qui amènent les divisions.Si le monde ne s’entend pas aujourd’hui, c’est la faute de ces leaders », a déploré le guide spirituel Moaze.

Au cours de la conférence, il a invité les populations à s’accepter les uns les autres quelques soit leur différence religieuse, d’ethnies ou de race. « Le plus grand problème d’un pays, c’est de ne pas d’accepter. Si on ne s’accepte pas et on parle de la paix, il n’y aura jamais de la paix dans ce pays », a dit Cheick Moaze.

Et d’indiquer que le prophète Mohammed vivait dans la paix avec les chrétiens et les juifs. Mais, dit-il, il n’y a jamais eu de problème à cause de la différence de leur confession religieuse. « Nous ne devons pas être plus royal que le roi« , a conseillé Cheick Moaze.

Le guide spirituel de la communauté musulmane des Soufis au Burkina Faso a invité les autorités religieuses, coutumières et administratives à jouer leur rôle dans la consolidation de la paix au Burkina Faso.

Afrikpresse.com

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