Pâques 2025 : la communauté orthodoxe russe a prié pour la paix au Burkina Faso
Les chrétiens du monde entier ont célébré la résurrection du Christ le dimanche 20 avril 2025. Au Burkina Faso, la communauté orthodoxe russe n’est pas restée en marge de cette célébration. Au cours de la messe dite par le père Lucas, à l’Etat civil, Gérard Somda, recteur de la paroisse de « Tous les saints » les fidèles ont prié pour le retour de la paix au Burkina Faso et dans le monde.
La Pâques est la plus grande fête dans l’église orthodoxe. Ce 20 avril 2025, la communauté russe résident au Burkina Faso avec à ses côtés, des Burkinabè a célébré cette fête par la prière. Ils étaient quelques cinquantaines à avoir assisté à la messe dite par le père Lucas, recteur de la paroisse de « Tous les saints ». La Pâques, a-t-il rappelé aux fidèles, est la victoire du Christ sur la mort, ou encore le passage de la mort à la vie. Et de poursuivre que le Christ en sortant victorieux du Tombeau, annonce aux fidèles que s’ils croient en lui, seront vainqueurs sur la mort.
Dans un contexte où le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes, naturellement que les fidèles ont prié pour le retour de la paix au pays des Hommes intègres. Ils ont eu également une pensée à l’Ukraine ainsi que d’autres nations en proie à des violences. « Une mission de l’église », a reconnu le guide religieux.
Et comme il est de coutume dans l’église orthodoxe, à la fin de la messe les fidèles ont partagé le repas de Pâques, constitué de différents mets. Comme le veut la tradition au sein de la communauté orthodoxe, les œufs colorés n’ont pas manqué dans les plats partagés.
Faut-il le rappeler, c’est l’une des rares fois que les catholiques et les orthodoxes ont célébré ensemble la Pâques étant donné que les deux communautés n’utilisent pas les mêmes calendriers. C’est ce qui fait que les dates de célébration de cette fête considérée comme étant la plus importante par les deux communautés, ne sont jamais les mêmes, a confirmé le père Lucas. Du reste, il voit la célébration conjointe de cette année, comme étant une heureuse coïncidence, un signe venant du ciel, pour appeler à travailler à l’unité, à vivre ensemble, à l’harmonie. « Parce que le Seigneur disait, soyez un, comme moi je suis un avec mon père », a-t-il soutenu.
Un enseignement que partage le président de l’Association russo-burkinabè African Initiative, Ayo Soumaïla Azenwo, qui a pris part à la célébration. Comme le prêtre célébrant, il a invité chacun des Burkinabè à s’inspirer de la vie de Jésus Christ afin de cultiver la paix au Burkina Faso et dans le monde.
Thierry KABORE