Mouvement d’humeur à l’UJKZ: « toute absence à une évaluation équivaut à zéro », Pr.Ousseni Ouédraogo
Les premiers responsables de l’Unité de formation et de recherche des sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ont tenu une conférence de presse le vendredi 14 avril 2023 au sein de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Face aux journalistes, ils ont informé que les étudiants de la promotion 2022-2023 en Master 1 de l’UFR/SVT ont décidé de boycotter toutes les évaluations programmées.
Dans la matinée du jeudi 13 avril 2023, les étudiants de la promotion 2022-2023 en Master 1 de l’Unité de formation et de recherche en science de la vie et de la terre (UFR/SVT) ont observé un mouvement d’humeur contre un régime des études du diplôme de Master.
Une manifestation que les premiers responsables de l’UFR/SVT ont jugé inédite s’est traduite selon le Directeur général de l’UFR/SVT Patrice Zerbo, par la perturbation des activités pédagogique et administratives de l’UFR/SVT.
Tout est parti de l’application de l’arrêté 2019-074 portant régime général des études du diplôme de Master dans les institutions publiques et privées d’enseignement supérieur et de recherche.
Selon le Pr. Patrice Zerbo, cette promotion des Masters 2022-2023 a été informée lors de sa rentrée solennelle, le 16 novembre 2022 du contenu de cet arrêté. Mais contre toute attente, « la nouvelle cohorte d’étudiants recrutés en 2022, refuse d’être évaluée sur la base du régime sous lequel elle a été recrutée« . Elle rejette en bloque deux articles de l’arrêté.
Il s’agit de l’article 29 qui stipule que ‘les étudiants inscrits en 2ème année de master, ne peuvent prétendre à la soutenance du mémoire que lorsqu’ils ont validé les deux semestres de la 1ère année du master et l’ensemble des unités d’enseignement des semestres de la 2ème année du master« . Et l’article 34 qui stipule qu »un semestre est validé, si toutes les unités d’enseignement le composant sont validées individuellement. Par compensation intra-semestre si, l’étudiants a la moyenne requise entre les différentes unités d’enseignement du semestre affectées de leur coefficient. La compensation entre les unités d’enseignement ne peut s’effectuer que si la moyenne obtenue d’enseignement est supérieure ou égale à 7/20« .
Le directeur adjoint de l’UFR/SVT, Ousseni Ouédraogo par ailleurs chargé de la question en crise, s’est voulu plus clair. Pour lui, l’UFR/SVT n’a instauré aucune note éliminatoire pour que ces étudiants boycottent les évaluations. « Toute absence à une évaluation équivaut à 0/20. Si on les a retenu, s’est qu’on veut les former et les amener à la réussite. S’ils veulent travailler, qu’ils reviennent à la raison parce que le problème qu’ils posent n’est pas un problème de l’UFR/SVT, ni même de l’UJKZ« , a-t-il expliqué. Et de soutenir que les évaluations ne se font pas en une seule session. Pour un étudiant qui n’obtient pas une note supérieure ou égale à 7/20, il a une session de rattrapage. Ce qui se fait dans un trimestre.
En tant que garant de l’assurance qualité, les premiers responsables de l’UFR/SVT tiennent à ce que les textes soient appliqués. « Pour qu’un diplôme soit valable, il faut qu’il respecte les textes« , a indiqué le Pr. Salifou Traoré, point focal qualité de l’UFR/SVT. A l’écouté , c’est pour améliorer la qualité de l’enseignement et des diplômes et aussi faciliter à l’accession socio-professionnel .
Du reste, les étudiants frondeurs sont invités à revenir à la table de discussion pour qu’une solution soit trouver pour eux.
LZJ
Afrikpresse.com