Marche à Bobo-Dioulasso : des manifestants fouettés par des pro-Damiba
Dans la matinée de ce jeudi 29 Septembre 2022, c’était le sauve-qui-peut dans le centre-ville de la belle citée de Sya. Et pour cause. Un groupe de commerçants avaient décidé de marcher contre le président Damiba et dénoncer sa gestion. Mal, les a pris car, un groupe de jeunes se réclamant pro Damiba ont copieusement fouettés les manifestants.
Les marchands ont été contraints à abandonner leurs marches suite à l’intervention des forces de l’ordre et d’un groupe de jeunes munis de fouets qui se sont attaqués à ces derniers.
Selon certains fouettards cette marche n’est pas dans l’intérêt de la ville de Bobo-Dioulasso et ils appellent tous les Burkinabè à soutenir le MPSR dans la lutte contre l’extrémisme violent.
Salif Nikiema , membre de la société civile « les patriotes africains du Burkina » a déplorablé la situation dans un pays qui se dit démocratique. Il a exhorté le groupe qui se disent « pro Damiba » a déposé les fouets.
« Nous sommes en démocratie et la loi permet aux Burkinabè de manifester leur joie ou leur désaccord par rapport à quelques choses. Nous sommes mécontents de la gestion de la situation sécuritaire du pays et c’est pourquoi nous avons décidé de fermer nos magasins et de décréter cette journée ville morte. Des personnes qui disent soutenir le MPSR, qui s’adonnent à des actes de violence, qu’ils comprennent que la démocratie permet à tout le monde de s’exprimer. Donc venir de façon violente pour essayer d’intimider les gens n’est pas à l’image de la ville paisible de Bobo-Dioulasso que nous avons connue. Aujourd’hui, ils disent qu’ils apportent leur soutien à Damiba, ils oublient que ce sont des gens qui ont marché hier et Damiba est au pouvoir et ces gens n’ont pas été intimidés par qui que ce soit » a-t-il ajouté .
En rappel des groupes de personnes en majorité des commerçants avaient avsient pris d’assaut les artères de la capitale économique pour dénoncer la mauvaise gestion du pays et exiger le départ de Damiba du pouvoir.
Justin N’DO
Afrikpresse.com