L’utilisation des TIC au Burkina Faso : le ministère de la Fonction publique en réflexion
Le ministère en charge de la Fonction publique a commencé le mardi 14 mars à Ouagadougou, son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2023.
Un Conseil qui permettra de réfléchir sur l’utilisation rationnelle des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans un contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso, en vue de cultiver l’esprit de dialogue entre partenaires sociaux.
« La fonction publique face aux défis du numérique : bilan et perspectives », c’est sous ce thème que se tient le premier CASEM de l’année 2023 du ministère de la Fonction publique. L’ouverture des travaux a eu lieu le mardi 14 mars 2023 à Ouagadougou.
Le ministre de la Fonction publique Bassolma Bazié a fait savoir que de nouvelles applications ou plateformes électroniques rencontrent des problèmes d’opérationnalisation ou d’application depuis l’adoption du Plan stratégique décennal de modernisation de l’administration (PSDMA) en 2011-2020.
Ces applications concernées sont entre autres, le Système d’inspection du travail automatisé (SITA), le Système d’accès en ligne aux informations administratives et salariales (ALIAS), le Système d’accès aux dossiers individuels numérisés des agents (SADINA).
Ce premier CASEM est donc une occasion pour le ministère de la Fonction publique, de discuter sur les stratégies appropriées en vue de tirer un meilleur profit des Technologies de l’information et de la communication (TIC).
Le premier responsable de la Fonction publique a aussi précisé que le dispositif d’enregistrement de traitement des plaintes et suggestions des usagers des ministères ainsi que le dispositif de la correction électronique des concours rencontrent des difficultés de fonctionnement.
L’importance de la digitalisation dans la performance de l’administration publique, explique Bassolma Bazié, a amené le gouvernement burkinabè à adopter en 2018 par décret, la liste des démarches administratives à mettre en ligne, à simplifier, à automatiser et à dématérialiser.
Au titre des acquis engrangés, le ministre d’Etat s’est appesanti sur les acquis de son département au cours de l’année 2022.
Pour lui, le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale demeure la vitrine de l’administration publique. << Nous n’avons donc pas droit à l’erreur, si nous voulons mériter la confiance placée en nous par les populations >>, a-t-il conclu.
LZJ
Afrikpresse.com