Insécurité au Burkina Faso : des jeunes en discussion
A l’occasion de l’an 1 de la Coalition des jeunes acteurs pour le développement du Burkina Faso (COJAD-BF), les membres ont organisé un panel le dimanche 5 mars 2023 pour discuter de la question sécuritaire au Burkina Faso. Un panel présidé par le président du Conseil supérieur de la communication Abdoul Aziz Bamogo en présence des autorités coutumières.
« Apport et action de la jeunesse dans la résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso« . C’est sous ce thème que s’est tenu le panel de haut niveau de la Coalition des jeunes acteurs pour le développement du Burkina Faso (COJAD-BF) le 5 mars 2023 à Ouagadougou.
Un panel qui marque la commémoration de l’an I de la coalition et qui a réuni les représentants venus de Bobo Dioulasso, de Banfora, Koudougou, Dédougou, Gaoua, de Fada.
» Nous avons jugé opportun de débuter nos activités avec un panel pour voir dans quelle mesure nous pouvons mûrir nos réflexions sur le thème« , a indiqué le SG du CONAD BF, Abdoul Aziz Sidibé.
A écouter M. Sidibé, la coalition fait de son cheval de bataille, la sensibilisation de la jeunesse pour le retour de la paix au Burkina Faso. « Après le lancement le 5 mars 2022, la coalition a fait le tour de plusieurs région du pays pour sensibiliser les jeunes sur leur rôle dans l’accompagnement des FDS et VDP dans leur mission de sécurisation de territoire national », a-t-il expliqué.
Présidé par le président du Conseil supérieur de la communication Abdoul Aziz Bamogo, ce panel vise à discuter sur la question sécuritaire du Burkina Faso. Abdoul Aziz Bamogo s’est réjoui des activités que cette coalition a mené après son lancement le 5 mars 2022.
Il a félicité la COJAD BF pour cette initiative de rassembler la jeunesse autour des valeurs de solidarité et d’engagement pour le développement du pays. Tout en souhaitant joyeux anniversaire à la COJAD BF, il a encouragé ces jeunes à continuer dans cette dynamique pour le bien de la société.
« Vous devrez travailler pour l’union. Quel que soit ce que vous faites comme activité, faites en sorte que vous soyez des modèles de citoyens. C’est en cela que vous allez rendre le Burkina plus fort, il est déjà en difficulté« , a conseillé le président du CSC.
Pour lui, il est important que les jeunes soient un outil qui aide le pays à être davantage uni. » Qu’ils se donnent la main au-delà des appartenance religieuses, ethniques et communautaires pour que le Burkina Faso puisse sortir de cette situation difficile « , a indiqué M. Bamogo.
Compte tenu de la fragilité du pays, il a également conseillé ces jeunes à être beaucoup plus responsable dans leur prise de parole en public. Il y a des choses, a-t-il expliqué, que nous pouvons dire, il y a 15 ou 20 ans en arrière, mais que nous ne pouvons pas dire aujourd’hui.
« Notre contribution c’est de conscientiser autour d’un idéal commun qui est le Burkina Faso parce que nous sommes tous conscients de ce que nous traversons aujourd’hui. Si vous voyez, sur tous les fronts les efforts de libération du Burkina, la jeunesse est engagée pour aller vers la libération définitive du Burkina Faso« , a souligné Harouna Zallé, représentant de la COJAD BF à Bobo Dioulasso.
LZJ
Afrikpresse.com