FONAV-BF 2024: Quelles stratégies de promotion de volontariat au Burkina Faso
NiLes travaux de la 1ère édition du FONAV-BF se sont poursuivis ce mercredi 22 mai 2024 sur l’écosystème du volontariat et contribution des volontaires au développement du Burkina Faso.Plusieurs thèmes ont été animés par des personnes ressources bien outillées en la matière. Il s’agit de Souleymane Sandwidi, de Soumaïla Sawadogo tous deux conseiller de jeunesse et d’éducation permanente au Ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, et de Mme Zongo, consultante indépendante, expert genre. Au terme des échanges, il s’avère que le volontaire coût un peu cher au Burkina Faso.
Chaque paneliste a développé un thème spécifique sur l’écosystème du volontariat au Burkina Faso. 
Si de nos jours le volontaire coûte un peu cher au Burkina Faso, cela est dû à plusieurs facteurs qui sont mis en œuvre pour la promotion et la valorisation du volontariat au Burkina.
Dans sa communication, Adama Sandwidi, paneliste, a fait ressortir les atouts dans la valorisation du volontariat. Sur le plan national, il y a l’existence d’un contact, l’existence d’un contrat d’assurance, la formation, la distinction honorifique en cas de service exceptionnel rendu à la nation et la délivrance d’une attestation du volontariat à la fin du contrat. Dans la promotion du volontariat, il y a également des atouts pour la mise en œuvre du volontariat au Burkina.
Ce sont l’existence de la loi qui protège le volontaire, l’existence de la stratégie de promotion du volontariat, la création d’une structure de volontariat (GIP-PNVB), l’accompagnement technique et financier des acteurs, la prestation de serment du volontaire, la reconnaissance d’une journée internationale de volontariat (chaque 5 décembre).
» Le volontaire, c’est aussi sa gestion administrative et financière », a indiqué Mr Sandwidi. Pour lui, tous les facteurs mis en œuvre pour valoriser et faire la promotion du volontariat a un coût un peu élevé.
Par ailleurs, Mr Sandwidi a relevé quelques insuffisances en matière de soutien au niveau des initiatives privées et action communautaire du volontariat. Parmi ces insuffisances , il y a la non application de certaines dispositions des textes réglementaires, l’absence de dispositif, de capitalisation des initiatives privées et action communautaire du volontariat et la faible dotation des ressources au Groupement d’intérêt- publique programme national du volontariat au Burkina (GIP-PNVB) pour ses activités.
Pour changer la donne, Souleymane Sandwidi a fait des suggestions à même de contribuer plus à la promotion des initiatives privées et action communautaire du volontariat au Burkina. Il souhaite que le gouvernement fasse des textes pour faciliter la mise en œuvre des lois et faire des plaidoyers pour une augmentation des ressources au profit du GIP-PNVB. Il suggère également qu’un dispositif de soutien et de capitalisation des initiatives privées et action communautaire de volontariat soit défini.
Pour ce faire, l’État burkinabè, les collectivités territoriales, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les organisations communautaires sont tous interpellés à agir dans le but de promouvoir les actions du volontariat.
Soumaïla Sawadogo, paneliste, s’est aussi appesanti sur la valorisation de la contribution du volontariat au développement du Burkina Faso. Selon lui, l’on reconnaît l’importance du volontaire dans le cadre de sa valorisation.
De ce fait, il a également recommandé que des médailles et des attestations de reconnaissance soient décernées aux volontaires qui se font distingués par leur service rendu à la nation au cours de la journée internationale du volontariat, prendre en compte les acteurs traditionnels de volontariat, et renforcer la communication sur les actions des volontaires pour susciter plus de volontaires.
Quant à Mme Zénabou Zongo , paneliste, elle a articulé sa présentation sur la promotion de l’inclusion et du genre dans le volontariat.
Au terme des communications, des questions ont été adressées aux participants pour leur contribution à l’élaboration d’une feuille de route de l’écosystème du volontariat au Burkina Faso.
En plus de ces intervenants, les pays participants à ce FONAV-BF 2024 dont le Mali, le Niger, le Togo et le Sénégal ont partagé leurs expériences sur la question de volontariat. Toute chose qui contribue à la stratégie de promotion de volontariat au Burkina Faso.
Jeanne Z. LAYA
Afrikpresse.com