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Fête de la nativité à Ouagadougou : les commerçants déplorent la morosité du marché

A l’orée de la célébration de la naissance de l’enfant Jésus, la ville de Ouagadougou a changé de couleur. Dans les marchés comme au bord des voies, les arbres de Noël, la crèche pour la naissance de Jésus sont exposés. Toutefois, les commerçants déplorent la morosité du marché.

Au bord des grandes voies, les vendeurs de sapins, de crèche et d’objets décoratifs étalent leurs marchandises. Le bruit des klaxons, des motos, des voitures fusent de partout. La ville est remplie et prête à craquer. Les commerçants des objets décoratifs courent derrières les passagers pour vendre leurs produits.

Chez le commerçant, Dakissaga Abdoul Nasser (en face du CBC) les prix des cases varient de 3500F à 30.000F CFA.

Arbres de Noël

Les vendeurs de sapins et d’objet décoratifs se plaignent de la lenteur du marché. M. Dakissaga dit qu’il a commencé la vente depuis le 10 décembre. Mais jusqu’à ce jour, il n’arrive pas à bien flotter les mains. « Le marché est très lent cette année. Cela est dû à la situation nationale qui ne permet pas à la population de bien fêter.Depuis ce matin, les gens viennent demander les prix, mais ils ne paient pas », a-t-il laissé entendre.

A côté de la cathédrale, Papa Noël, un commerçant de la place discute du prix des sapins avec deux clients, après quelque minute, ils s’accordent sur le prix et le commerçant emballe les achats. Selon lui, les marchandises ne sortent pas cette année, « Je pouvais vendre plus de 100.000 Franc la demi- journée, mais voilà que cette année même toute la journée, je ne peux pas vendre mes produits et totaliser 80.000F », a-t-il déploré.

Non loin de papa Noel, nous rencontrons Aristide Ouédraogo, celui-ci affirme que le marché est très lent et que depuis ce matin, il n’a pas vendu beaucoup de marchandises.

Les commerçants et artistes peintres

Partout où l’équipe de Afrikpresse est passée, les vendeurs de sapins et d’objet décoratifs courent derrière les passagers pour vendre leurs marchandises.

Pour les clients, les produits sont chers, et avec la situation financière des uns et des autres, c’est difficile de se faire plaisir avec les crèches.

Selon Mr Compaoré, « la fête de cette année est carrément différente, tout est cher ici à Ouagadougou », a-t-fait comprendre . il exauce la jeunesse à plus de prudence, car, dit-t-il, les fêtes de fin d’année causent beaucoup de problème.

 

Rabie Ouédraogo

Afrikpresse

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