Extrémisme violent au Burkina Faso : quel apport des acteurs culturels et des media
Le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) en collaboration avec la Confédération nationale de la culture (CNC) et Observatoire burkinabè des Médias (OBM) organise du 20 au 21 janvier 2023 un colloque à Ouagadougou. Pendant deux jours, les participants vont discuter sur le rôle des acteurs culturels et des media dans la lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso.
Face à la stigmatisation, à la radicalisation et à l’extrémisme violent au Burkina Faso, il est nécessaire que la population s’unisse pour trouver des solutions idoines pour le retour de la paix et de la cohésion sociale.
Pour ce faire, les acteurs des media et les acteurs culturels et touristiques tiennent un colloque à Ouagadougou.
Du 20 au 21 janvier 2023, ils discuteront sur le thème « L’engagement des acteurs culturels et des media pour la prévention de la stigmatisation et la radicalisation en vue de la lutte contre l’extrémisme violent».
Pendant ces deux jours, trois panels seront animés avec des communications sur plusieurs sous-thèmes.
Ce colloque placé sous l’épithète « Média, Culture, Tourisme et Résilience » vise à :
– instruire les acteurs culturels et les media sur leurs missions en temps de crise ;
-édifier les acteurs culturels et les media en tant que parties prenantes à la mise en œuvre des différentes stratégies ;
-susciter l’engagement patriotique des acteurs culturels et des media à travers les différentes formes d’expressions artistiques et de communication ;
-proposer des solutions idoines au regard des enjeux et défis pour une meilleure résilience dans l’organisation de l’évènementiel culturel et touristique au Burkina Faso.
Selon le premier ministre Apollinaire Keylem, la communication doit être au cœur de la lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso. « Il s’agit de trouver les meilleurs canaux possibles pour véhiculer l’information saine, en tenant un langage de vérité, tout en anticipant sur les velléités de désinformation de masse comme il nous est malheureusement donné de constater à travers certains media et sur les réseaux sociaux », a indiqué le premier ministre à travers la voix de son représentant Basolma Bazié.
Pour le ministre de la Communication Emmanuel Ouédraogo, le pays ne saurait gagné la paix sans la contribution des hommes de media et ceux de la culture. » Sans leur contribution, nous allons gagner la guerre mais ce n’est pas sûr que nous allons gagner la paix « , a-t-il souligné .
En outre, ce colloque va permettre aux participants de dégager les pistes concrètes et des recommandations pour sortir le Burkina Faso de la stigmatisation et de l’extrémisme violent.
LZJ
Afrikpresse