Enseignement supérieur au Burkina : quelle stratégie pour une meilleure formation

L’association Russo- Burkinabè « African Initiative » a organisé le jeudi 18 avril 2024 à Ouagadougou, une table ronde au sein de l’Université Joseph Ki Zerbo (UJKZ) sur les difficultés liés à l’enseignement superieur au Burkina Faso. A cet effet, les panelistes ont depeint la qualité de cet enseignement qui est en déphasage avec la réalité actuelle du pays. Face à cette situation, quelle est la stratégie à adopter pour une meilleure formation au Burkina Faso?

« Enseignement superieur et professionnel en cours au Burkina Faso: la situation actuelle et perspectives. L’expérience de la Russie », c’est autour de ce thème que les panelistes ont chacun mené des reflexions pour palier aux problèmes qui minent l’enseignement supérieur au Burkina Faso.

Cette table ronde qui a réuni plusieurs étudiants de différentes filières à l’UJKZ entre dans le cadre de la coopération entre le Burkina Faso et la Russie. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, le paneliste Jules César Wangré, géologue qui a intervenu sur le volet scientifique a recommandé la création des unités de valorisation professionnelle pour compléter les UFR de formation et de recherche.

Pour lui, la création d’une plateforme qui réuni les intelligences pourra aider à aller vers la transformation tout en profitant des expériences des uns et des autres.
Il a en outre recommandé la création d’un cadre de réflexion entre le Burkina Faso et la communauté géo- scientifique russe pour que la formation supérieure au Burkina soit accompagnée de la pratique comme c’est le cas en Russie.

Chybin Vladimir, un des paneliste qui a intervenu en visio conférence a fait savoir qu’en Russie, les étudiants sont intégrés dans la vie professionnelle juste aprés leurs études parce que l’enseignement théorique est accompagné de la pratique.

« Les étudiants du Burkina Faso étudient dans des conditions pénible avec le système français qui ne produit pas de bon résultat« , a indiqué Issiaka Ouédraogo, membre du comité d’organisation.

Pour résoudre ces problèmes liés à la formation professionnelle il, l’association Russo Burkinabè « African initiative » invite les autorités du Burkina Faso, à coopérer avec la Russie dans le domaine de l’enseignement supérieur afin de faciliter l’insertion professionnelle des étudiants en fin de cycle. Par ailleurs, les membres de African initiative souhaitent que les autorités de la Russie augmentent les bourses d’étude pour les étudiants burkinabè.

  Jeanne Z. LAYA

Afrikpresse.com