Echéances électotales au Burkina Faso : ≪ jusqu’à preuve du contraire, on aura des élections en 2024 ≫, Abdoulaye Soma
Ce mardi 4 juillet 2023 à Ouagadougou, le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD),a organisé un dialogue démocratique sur la situation sociopolitique et sécuritaire actuelle du Burkina Faso. Ce dialogue a vu la présence de responsables de partis politiques, de leaders d’opinion et de responsables d’organisations de la société civile.
Le Pr Abdoulaye Soma, enseignant de droit dans les universités, député à l’Assemblée législative de Transition, a animé lors de ce dialogue social, une communication sur la situation sociopolitique et sécuritaire actuelle du Burkina Faso. Selon lui, jusqu’à preuve du contraire , on a des élections en 2024.
« L’on n’est pas en train de dire qu’on doit forcément faire les élections même si on a un couteau sur la gorge, ou on ne peut pas faire les élections même si dans 100 ans, on n’a pas de sécurité. On n’est pas en train de dire cela, on est simplement en train de dire que la ligne est fixée, elle est connue, c’est en 2024, si elle doit bouger elle doit être bougée par les mêmes mécanismes qui l’ont fixée, c’est-à-dire le dialogue, les concertations ».
Il s’est aussi rejouit de la gouvernance de la Transition. Il a noté des avancées significatives en ce qui concerne la reconquête du territoire national.
A cet effet, il invite les dirigeants du pays a privilégié le dialogue social avec les acteurs concernés si y’a des critères qui ne sont pas rempli pour la fin de la transition.
Il a fondé son analyse sur les déclarations du Premier ministre face à la représentation nationale quand il a affirmé que 65% du territoire national sont passés sous le contrôle des Forces armées nationales. À cela s’ajoute également, d’après M. Soma, le renforcement de la logistique militaire du pays.
« Qu’il y a lieu de reconnaitre que des efforts ont été fournis en matière de gestion de la crise sécuritaire. Ce qu’il y a de rassurant également, c’est qu’on peut ne pas être d’accord avec la stratégie, sur laquelle on peut discuter, on sent au moins une stratégie opérationnelle de reconquête du territoire et de lutte contre le terrorisme » a t-il traduit.
Quant au chargé de programme du Centre pour la gouvernance démocratique au Burkina Faso, Hassan Solda, l’objectif de ce consortium est de faire en sorte que des recommandations substantielles puissent être dégagées de ces communications.
Rabi Ouedraogo
Afrikpresse.com