Concours de la Fonction publique au Burkina Faso session 2022 : Plus de 2 millions 106 mille 962 candidats pour 11 362 postes
La direction générale de l’Agence générale de recrutement de l’Etat du Burkina Faso a animé une conférence de presse ce mercredi 21 Septembre 2022. Objectif, faire le point des préparatifs des activités des concours directs et professionnels. Pour cette année, plus de 2 millions de candidatures ont été enregistrées pour 92 concours pour environ 11 362 postes.
C’est environ 2 millions 106 mille 962 candidatures qui ont été enregistrées pour 5 293 postes aux concours professionnels et 6 069 postes aux concours directs pour la session de cette année de 2022. Dans le cadre de l’innovation des e- concours , le directeur général de l’Agence générale de recrutement de l’Etat, Oumar Toé précise que le nombre de concours en ligne est passé de 2 à 10 et que 5 710 personnes sont concernées par ces dits concours dans le centre unique de Ouagadougou à l’Ecole nationale de la magistrature (ENAM).
Omar Toé, directeur général de l’Agence générale de recrutement de l’Etat
Les 82 concours restants seront administrés à travers une composition écrite à savoir 78 concours à épreuves à choix multiples qui se déroulera du 22 Septembre au 4 Octobre 2022 dans les 13 chefs-lieux de régions et 4 concours directs à épreuves classiques dans le centre unique de Ouagadougou prévue les 8,9,15 et 23 Octobre 2022.
Le fait marquant au niveau de l’administration des épreuves écrites de cette année réside dans les programmations des compositions les matins et les soirs. A en croire Oumar Toé, cette mesure devra permettre de rationaliser le temps organisationnel en vue de faciliter une délibération rapide des résultats et permettre aux écoles et centres de formation professionnelle d’effectuer à bonne date leur rentrée.
On note également l’élargissement de l’activité de scannage des copies des candidats aux 12 autres chefs-lieux de régions.
Selon le directeur général de l’Agence générale de recrutement de l’Etat, cette situation permettra de désengorger l’activité qui était seulement pratiquée à Ouagadougou depuis 2018 l’année où elle a été introduite.
Afrikpresse.com