Burkina Faso: un meeting populaire pour dire non à l’organisation des élections

Ce 11 mai 2024 à Ouagadougou, le stade municipal Issoufou Joseph Conombo était inondé de monde. Le peuple burkinabè est sorti nombreux pour dire non à l’organisation des élections. Il reclame plutôt la prolongation pure et simple de la Transition jusqu’à ce que le pays soit totalement libéré du joug du terrorisme.

Bientôt, les forces vives de la nation seront appelées à décider du destin du Burkina Faso conformement à la charte de la transition adoptée en octobre 2022. Alors que la tenue des assises nationales ne sont pas encore annoncée , le peuple a anticipé ce samedi 11 mai, pour réclamer la prolongation pure et simple de la Transition.

Après avoir rappelé les acquis du pouvoir actuel en 18 mois de gouvernance, le porte parole du comité d’organisation du meeting Justin Dabiré a lancé un appel à tous les burkinabè et aux partenaires du Burkina Faso, à oeuvrer de sorte que le Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré puisse poursuivre le combat engagé contre le terrorisme qui sévit dans le pays depuis près de 10 ans.

« Nous lançons un appel à tout le peuple, à faire barrage aux manipulateurs, aux opportunistes qui ne pensent qu’aux élections pour piller notre nation« , a interpellé Justin Dabiré.

Pour lui, en seulement 18 mois de gouvernance, les avancées de cette transition sont énorme.

La montée en puissance de l’armée burkinabè, la réinstallation de plusieurs villages, la réouverture des établissements scolaires, la construction de l’usine de transformation de tomate et celle de raffinerie d’or du Burkina, la lutte contre le terrorisme, la prise de mesures visant à faciliter l’accès sanitaire aux citoyens sont entre autres les acquis de la Transition en moins de deux ans.

Des avancées que le peuple salue à sa juste valeur et encourage le Président Ibrahim Traoré à continuer dans cette dynamique.

Jeanne Z. LAYA
Afrikpresse.com