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Burkina Faso : un meeting le 1er juillet à la place de la nation pour demander le changement de la Constitution  

Ce vendredi 30 juin 2023, à Ouagadougou, la Coordination nationales des OSC du Burkina Faso ( CNOSC/BF) au cours d’une conférence de presse a annoncé un grand meeting le 1er juillet prochain à la place de la nation et sur l’ensemble du territoire national. Ce meeting a pour objectif de demander le changement de la présente Constitution et aussi  réaffirmer leur soutien indéfectible au président Traoré et à son gouvernement.

Alassane Sawadogo, membre de CNOSC/B

Au cours de cette conférence , les membres de CNOSC/BF, ont aussi demandé aux autorités du pays de veiller au changement de la Constitution. Selon eux, la présente Constitution ne permet pas de mettre en exergue les valeurs des habitants du Burkina Faso.

A en croire Alassane Sawadogo, membre de CNOSC/BF, il serait important également d’intégrer les langues africaines langues tels que le Mooré et le Dioula comme des matières dans l’éducation nationale.

Nous apprenons l’anglais à partir de la 6e. Cela n’a rien à voir avec le Burkina Faso. On apprend l’anglais pour faire quoi? Pendant que  nous avons le Mooré, le Dioula que l’on peut introduire pour permettre à tous les Burkinabè d’apprendre ? Mais notre Constitution actuelle ne nous donne pas cette opportunité ≫ a t-il ajouté.

Informer l’opinion nationale et internationale sur le grand meeting national de soutien au président Ibrahim Traoré et son gouvernement est un des objectifs aussi de ce grand meeting du 1er juillet prochain à partir de 8 heure à la place de la Nation de Ouagadougou et en simultanée sur l’ensemble du territoire national.

Ce rassemblement populaire sera organisé autour de six  principaux points qui sont entre autres, le soutien du projet d’une nouvelle Constitution basée sur les réalités et les aspirations profondes des Burkinabè, l’appel à tous les Burkinabè de tout bord à s’unir derrière la Transition pour une victoire finale sur tous les ennemis du peuple burkinabè et aussi, dénoncer toutes les manœuvres de la politique française, de la CEDEAO.

En rappel, la CNOSC-BF invite tous les Burkinabè à se mobiliser massivement pour demander le changement de la Constitution , car selon eux, ≪ l’Union fait la force≫.

Rabi OUEDRAOGO

Afrikpresse.com

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