Burkina Faso/Secourisme: African Initiative forme des élèves de l’arrondissement 12 de Ouagadougou par les gestes de premiers secours

L’association russo-burkinabè « African Initiative » a organisé une seance de formation en secourisme en faveur des élèves du lycée de l’arrondissement 12 de la ville de Ouagadougou. Durant deux jours, le formateur Docteur Georges a axé sa formation sur les gestes de premiers secours.

Les formations en secourisme que l’association Russo-burkinabè »African Initiative » organise, visent à initier le maximum des burkinabé dans le but de permettre aux bénéficiaires, de secourir des personnes en détresse en attendant l’arrivée des services d’urgence.

Du 18 au 19 février 2025, des élèves du lycée de l’arrondissement 12 de Ouagadougou se sont imprégnés de ces gestes de premiers secourrs.

Il s’agit principalement des cas d’hémorragies, des cas d’inconscience, des fractures, des brûlures, des blessures au niveau de la cage thoracique ou de l’abdomen, etc.

Le médecin russe a expliqué aux élèves, selon les cas, des méthodes qu’il faut adopter pour secourir une victime en attendant des services d’urgence.

 

Pour ce qui est des cas de blessure, où l’objet de blessure reste sur la victime, le Docteur a conseillé de laisser l’objet sur la personne pour ne pas occasionner une hémorragie. «  Il y a un effet de compression qui empêche le flux du sang », a-t-il fait savoir. Et de souligner qu’il faut plutôt bander les côtés et immobiliser le couteau par exemple, avant de transporter la victime dans un centre de santé. Même méthode pour les cas de fracture mais cette fois-ci, c’est tout le membre fracturé qu’il faut immobiliser avant de conduire la victime à l’hôpital.

Selon le formateur, le pompage cardiaque est l’une des méthodes efficaces pour reanimer une personne inconsciente et la ramener en vie.

 

Dans les cas de brûlure, c’est l’eau propre, explique le médecin russe, qu’il faut verser sur la partie brûlée afin de permettre à la chaleur de s’échapper de la peau, avant de faire un pansement legé après avoir mis de la bétadine sur la blessure de sorte que l’air puisse passer sur la brûlure.

Il faut noter que les participants ont participé activement à la formation en posant des questions d’éclaicissement pour plus de compréhension.

Ces gestes de premiers secours vont sans doute permettent à ces élèves, de mettre en pratiquent ces connaissances acquises pour sauver des vies.

« Le formateur nous a dit que lorsqu’il y a incendie ou l’électrocution d’une personne, il faut d’abord se sécuriser soi-même avant de faire quoi que ce soit. En cas d’électricution par exemple, il faut chercher un objet (bois) pour écarter la victime du lieu de l’électrocution« , a souligné Saré A. Germaine, élève en classe de la 1ère « D », à l’insu de la formation. Et d’ajouter que le docteur a conseillé qu’il est formellement interdit de toucher la victime avec la main au risque de se mettre en dangeux.

Mihin Ange Marcel, élève en classe 5e s’est réjoui d’avoir appris beaucoup de choses sur le secourisme.  » C’est important qu’on aide des personnes qui se retrouvent dans des situations de détresse« , a-t-il indiqué avant de remercier l’association russo-burkinabè pour cette initiative.

 

A l’issue de la formation, chaque participant a reçu un kit contenant des produits pharmaceutiques pour secourir des personnes qui se retrouveront dans des situations déplorables.

Jeanne Z. LAYA
Afrikpresse.com