Burkina Faso : l’UJP lance un appel à ses militants de s’inscrire massivement à l’APEC
L’Union des jeunes Panafricains était face à la presse le samedi 28 octobre 2023 à Ouagadougou. Les échanges avec les journalistes se sont articulés sur l’actionnariat populaire lancé par le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, la sortie de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) et la demande de la prolongation de la transition burkinabè.
En vue de trouver un projet adapté au développement du Burkina Faso, le Président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré a initié l’actionnariat populaire dans le but de sortir le pays de la crise économique. Cette initiative est mal cernée par les populations qui n’entendent pas s’inscrire.
C’est pourquoi, ce samedi 28 octobre 2023, l’Union des jeunes panafricains (UJP) a apporté plus d’éclaircissement sur cette initiative et invité ses membres à s’inscrire massivement à l’actionnariat populaire (APEC) au niveau de son siège à l’arrondissement 11 de la ville de Ouagadougou.
« Nous ne pouvons pas défier l’Occident sans avoir combattu la pauvreté. On a reculé la date de l’inscription à l’actionnariat populaire. C’est une occasion pour nous de bien informer nos militants de quoi il s’agit exactement, parce que quand il s’agit de payer l’argent, les gens ont peur », a souligné le 1er vice-président de l’UJP Barthélémy Zongo.
En effet, l’actionnariat populaire est un processus de développement économique d’un pays. Pour M. Zongo, le président du Faso a permis à chaque burkinabè d’être actionnaire pour que chacun puisse retrouver une stabilité économique. « L’APEC est un processus qui va permettre au Burkina Faso de prendre en main son économie », a expliqué Barthélémy Zongo.
Au cours de cette conférence de presse, il a été question également d’annulation du meeting de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), suite à la demande du Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Ouagadougou. Les membres de l’Union ont traduit leur reconnaissance à la CGT-B pour avoir annulé ce meeting qui était prévu le 31 octobre 2023.
Pour le 2è vice-président de l’UJP Souleymane Zongo, la CGT-B constitue non seulement un mouvement syndical mais aussi « un laboratoire où les militants font jaillir de nouvelles idées de mobilisation face aux problèmes qui surgissent dans les administrations où des préoccupations des travailleurs ».
L’UJP sollicite en outre aux différents leaders de mouvement syndical à mobiliser leurs membres à participer plutôt à l’effort de paix.
Le dernier point d’échange avec les journalistes a été sur la demande de prolongation de la Transition du Burkina Faso. L’UJP demande aux forces vives de la nation, de revoir la Constitution du Burkina Faso.
«Nous souhaitons que les forces vives fasse une assise pour la prolongation de la Transition, car les chantiers déjà amorcé doivent être concrétisé au bénéfice des fils du pays », a soutenu Souleymane Zongo avant de lancer aux panafricains du Mali, du Niger et de la Guinée de se mobiliser derrière les autorités afin que ces Transitions arrivent à bon port.
Jeanne Z. LAYA,Afrikpresse.com