Burkina Faso : les agents de santé devront bientôt choisir entre le public ou le privé
Au titre du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil a adopté, en sa séance du jeudi 6 juillet 2023, un rapport relatif à la problématique des interventions des agents publics de santé dans les structures sanitaires privées.
Pour le ministre Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, cet encadrement passera par des signatures de conventions entre les agents publics de santé, les structures publiques de santé, les universités desquelles relèvent ces agents de santé et les structures privées de santé où ils doivent intervenir.
Selon lui, la réglementation permettra aux agents de santé du public d’intervenir 8 heures par semaine dans le privé, soit en une journée, soit en deux demi-journées.
A cet effet le Conseil a également adopté des dispositions transitoires très importantes sur la question. « Pour les spécialistes, cette autorisation d’intervenir dans les structures privées est d’une durée de deux ans maximum au bout de laquelle les spécialistes seront invités à choisir formellement entre être dans le public et être dans le privé », a expliqué le ministre KARGOUGOU, qui a ajouté que pour le reste des corps de la santé, cette autorisation est d’une durée d’un an maximum au bout de laquelle un choix devra être opérer pour l’exercice de la fonction.
– pour les spécialistes, cette autorisation d’intervenir par voie de convention dans les structures privées est d’une durée de 2 ans maximum au bout de laquelle les spécialistes devront choisir entre le privé et le public ;
– pour les médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes généralistes, attachés de santé, infirmiers, maïeuticiens et sages-femmes d’Etat, et les autres paramédicaux des laboratoires et de l’imagerie médicale notamment, cette autorisation d’intervenir dans le privé de santé est fixée pour une durée de 1 an au bout de laquelle, ces agents devront choisir formellement entre le privé et le public.
Le ministre en charge de la santé a précisé également que l’adoption du présent rapport permettra de clarifier l’intervention des agents publics de santé dans le privé, de minimiser les conflits d’intérêt, d’améliorer la disponibilité des agents dans les structures sanitaires publiques et d’améliorer l’accès équitable de la population au service de santé de qualité.
Afrikpresse.com avec la Direction de la communication de la Présidence du Faso