Régulation des médias au Burkina Faso : le CSC appelle interpelle
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a recommandé le vendredi 10 mars 2023, aux responsables de médias audio-visuels et des animateurs d’émissions d’expression directe, de veiller à la préparation effective de chaque émission par une équipe technique. Une recommandation qui intervient suite aux manquements récurrents observés au cours de certaines émissions d’expression directe ces derniers temps.
L’instance de régulation de l’information au Burkina Faso a recommandé aux promoteurs des médias audiovisuels d’appliquer scrupuleusement la loi portant réglementation des émissions d’expression directe sur les antennes des Médias audiovisuels du Burkina Faso.
Le président du CSC Abdoul Aziz Bamogo a conseillé les responsables des médias de confier ces émissions aux journalistes et animateurs professionnels. Pour lui, il faut choisir les animateurs sur les plateaux en fonction des thèmes abordés et veiller à la préparation effective de chaque émission par une équipe technique sous la responsabilité du directeur de station et du rédacteur en chef.
Le CSC a aussi proposé aux responsables des médias, un dispositif de retardement de la voix afin d’éviter la commission des manquements en direct.
Les animateurs et journalistes sont également invités à trouver des thèmes précis pour chaque émission d’expression directe, à privilégier notamment des thèmes contribuant à la recherche de la paix et de solutions à la crise sécuritaire, à l’engagement citoyen, au civisme et aux valeurs démocratiques et républicaines.
L’animateur, estime M. Bamogo, doit interrompre immédiatement, à l’antenne, les intervenants indélicats, notamment ceux dont les propos portent atteinte à la cohésion sociale et à la paix.
LZJ
Afrikpresse.com