a
Afrikpresse
AccueilBurkina FasoAppel à contribution pour les FDS et les VDP au Burkina Faso : le secteur informel répond avec un chèque de plus de millions de FCFA

Appel à contribution pour les FDS et les VDP au Burkina Faso : le secteur informel répond avec un chèque de plus de millions de FCFA

Dans le cadre de l’appel à contributions lancé par le gouvernement pour en faveur des FDS et des VDP, le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), a procédé au lancement officiel de son initiative de collecte de fonds pour soutenir les forces de défense et de sécurité. Et pour annoncer les couleurs, le CNEI-BF a au nom de ses membres statutaires remis au gouvernement un chèque de 10 millions 253 mille 500 FCFA qui représente une première tranche de sa collecte. C’était le mardi 20 décembre 2022.

« Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’appel à contributions lancé par le gouvernement pour nous sortir des crises sécuritaire et humanitaire que connaît notre pays ». C’est par ces propos que le président du CNEI-BF, Salifou Nikièma a justifié l’initiative de collecte de fonds en faveur des forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la patrie.

Selon lui, avec l’avènement de la crise sécuritaire, l’économie nationale se porte mal et les entreprises informelles ne sont pas épargnées. Et il en veut pour conséquences, entre autres, l’interruption des activités de productions, l’impossibilité de ravitaillement des marchés avec les produits locaux, l’absence de débouchés pour l’écoulement des produits et services. « Le vœu le plus ardent et le plus absolu des travailleurs du secteur informel, c’est de parvenir à la restauration intégrale de notre territoire afin de permettre une reprise des activités de commerce, de production, de fourniture de services et d’agro-sylvo-pastoral », a souhaité Salifou Nikièma.

Le président du CNEI-BF, Salifou Nikièma

Raison pour laquelle, a-t-il ajouté, les travailleurs de l’économie informelle, victimes collatérales, organisés au sein de leur faitière, le CNEI-BF, se devraient de réagir. Et pour joindre l’acte à la parole, les membres statutaires du CNEI-BF ont montré la voie à suivre en remettant au gouvernement représenté pour la circonstance par le ministre des Sports de la Jeunesse et de l’Emploi, Issouf Sirima leur part contributive qui s’élève à 10 millions 253 mille 500 FCFA.

Ce don représente la première étape de l’initiative puisque la seconde étape va consister à ouvrir les contributions à tous les travailleurs de l’économie informelle et à toutes les bonnes volontés issues des 13 régions et des 45 provinces du pays désirant apporter leurs modestes dons à l’effort de guerre contre le terrorisme.

« Au bout de trois mois, les sommes collectées seront de nouveau mises à la disposition du trésor public », foi de Boureima Sondo, vice-président du CNEI-BF. Pour ce faire, les contributions sont reçu par OrangeMoney sur le numéro 55 69 78 53 ou par virement bancaire sur le compte N°000300671501 ouvert au nom du CNEI-BF dans les livres de WendKuni Bank International.

Le ministre des Sports de la Jeunesse et de l’Emploi, Issouf Sirima

Le bureau exécutif national avec ses démembrements régionaux et provinciaux a donc tenu à appeler les travailleurs du secteur informel à laisser parler leur cœur en contribuant utile pour l’équipement des FDS et VDP, la restauration intégrale du territoire et le retour des personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine. « Aidons nos FDS et VDP à mieux s’équiper pour mieux nous défendre et protéger notre économie à travers nos petites unités », a lancé le président du CNEI-BF. « Au-delà de cette collecte, le CNEI-BF veut inculquer à ses membres des valeurs cardinales, dont la solidarité qui est « l’arme la plus puissante pour notre vivre ensemble », a martelé Salifou Nikièma.

Pour sa part, le ministre Issouf Sirima a indiqué que c’est une satisfaction pour le gouvernement de voir que son appel a été entendu. « Cela nous va droit au cœur et ça montre que les acteurs du secteur informel sont derrière la cause du gouvernement et c’est ce qui est recherché », a-t-il fait savoir. Pour lui, au regard du contexte actuel, rien ne pourra sauver le Burkina Faso, si ce n’est l’union sacrée. Issouf Sirima a donc salué la dynamique de la CNEI-BF.

Anna OUEDRAOGO

Afrikpresse.com

Share With: