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Situation sécuritaire au Burkina Faso : le SYNATRAD et le SAMAB forment ses militants

Sous la présidence de président du Conseil supérieur de la magistrature, Mazobé Jean Kondé que s’est tenue la session de formation conjoint organisé le samedi 6 mai 2023 par le Syndicat national des travailleurs de l’administration de douanière (SYNATRAD) et le syndicat autonome des magistrats du Burkina (SAMAB) au profit de leurs militants.

Hamidou Zougmoré, 1er secrétaire général adjoint du SYNATRAD

« Engagement syndical face aux défis sécuritaires quelle résilience du syndicaliste ». C’est sous le thème que s’est tenue la session de formation que syndicat national des travailleurs de l’administration de douanière (SYNATRAD) et le syndicat autonome des magistrats du Burkina (SAMAB) ont initié au profit de leurs militants. Cette session de formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord paraphé entre les deux syndicats le 19 décembre 2023. Un protocole axé sur le renforcement des capacités des militants des deux organisations en raison de la collaboration qui existe entre les deux structures que sont la justice et la douane

A en croire, Hamidou Zougmoré, 1er secrétaire général adjoint du SYNATRAD, à la douane, il y a des actions qui sont mener et qui se retrouve à la justice et la méconnaissance de certains textes peut conduire dans des situations inconfortables. « Mais si on se familiarise et qu’on communique, on connaitra mieux les textes. Raison pour laquelle le SAMAB et le SYNATRAD ont décidé de cheminer ensemble et se retrouver, échanger et former les militants des sujets qui nous intéressent », a-t-il expliqué.

Le président du Conseil supérieur de la magistrature, Mazobé Jean Kondé

S’agissant de la thématique, Hamidou Zougmoré a indiqué que le contexte sécuritaire interpelle tout le monde car sans la sécurité, rien n’est envisageable. Pour ce faire, « nous en tant que agents publics, en tant que acteurs de la justice et des forces de sécurité intérieures ne peuvent pas rester indifférents face à cette situation. Ce qui arrive aux autres peut nous arriver. Nous sommes au front et nous voyons ce qui se passe et au niveau de la justice, ils font face à la situation également ».

En tant que syndicalistes, a indiqué Hamidou Zougmoré, face à cette situation sécuritaire, il était impératif pour eux de réfléchir à ce qu’ils peuvent ou doivent faire. « Nous sommes astreints à certaines réserves, nous ne devons pas faire certaines choses alors que de nos jours, nous voyons sur les réseaux sociaux des choses qui se font et qui mettent à mal la lutte contre le terrorisme et nous, il faut que nous sachions nous donner des idées. Et voir comment en tant qu’agents du service public en tant que structures syndicales nous pouvons faire pour éviter alimenter cette situation en faisant la part belle à nos ennemis », a-t-il précisé.

Les responsables syndicaux du SAMAB et du SYNATRAD

Pour le formateur, Emmanuel Ouédraogo également magistrat, les modules de formation sont axés sur les droits et devoir des syndicalistes d’une part et la discipline syndicale d’autre part. « Ces deux modules seront présentés en mettant l’accent sur la résilience en lien avec l’insécurité. Vous savez que dans un contexte pareil, syndicalisme rime avec lutte et la lutte doit être faite en tenant compte du contexte du moment et vous savez qu’aujourd’hui nous avons une situation potentiellement qui peut donner lieu à des restrictions de libertés ».

Au regard ce fait, le SYNATRAD et le SAMAB veulent anticiper en s’interrogeant pour voir quelle est la position qu’un syndicat doit avoir ou qu’est-ce que les militants doivent avoir comme réflexion pour faire face à cette nouvelle donne. Il s’agira donc selon Emmanuel Ouédraogo de voir les textes qui régissent la vie syndicale et mener les échanges afin qu’au sortir, les militants soient outillés et ne soient pas surpris par rapport à l’évolution de la situation du pays.

Une vue des participants

Pour sa part, le président du Conseil supérieur de la magistrature, Mazobé Jean Kondé a fait savoir que le syndicalisme judiciaire est une activité souvent périlleuses d’où ses encouragements pour l’organisation de la session de formation conjointe. Il a salué l’activité conjointe et a traduit ses remerciements aux participants car la formation est une activité importantes pour tous syndiqués.

Anna OUEDRAOGO

Afrikpresse.com

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