Zone à forte défis sécuritaires au Burkina Faso : le gouvernement envisage recruter 15 000 agents de santé à base communautaire
Le département de la santé burkinabè entend recruter quinze mille (15 000) agents de santé à base communautaire (ASBC) pour renforcer l’offre de soin dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et les Centres médicaux (CM). Pour ce faire, ledit département en collaboration avec le Groupement d’intérêt public – Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) a organisé un atelier d’information et de cadrage le mardi 11 avril 2023 à Ouagadougou.
Définir une feuille de route pour le recrutement de 15000 agents de santé à base communautaire (ASBC). Tel est l’objectif de la tenue de l‘atelier qui a réuni des agents issus des ministères en charge de la Santé, de la Famille, des Collectivités territoriales et de la Jeunesse ainsi que des représentants de partenaires techniques et financiers (PTF), d’Organisations non gouvernementales (ONG) et d’associations engagées dans le domaine de la santé communautaire.
Ces Agents de santé à base communautaire (ASBC) seront recrutés par le ministère de la santé et de l’hygiène publique en collaboration avec le Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), pour être déployés dans les zones urbaines et péri urbaines de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, ainsi que dans les sites de personnes déplacées internes (PDI) de 5 régions à défis sécuritaires.
Présent à l’ouverture des travaux, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou a relevé l’importance du recrutement des agents de santé à base communautaire. Il a apprécié la participation de l’ensemble des parties prenantes dans leur diversité, avant de laisser entendre qu’après analyse et évaluation, il ressort que la contribution de la santé communautaire dans l’atteinte des résultats de santé est fort appréciable.
Cependant, dans les zones urbaines et péri urbaines des grandes villes que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, il y a des gaps en matière d’accès au service de santé, d’hygiène et de nutrition de qualité. A cela s’ajoute le fait que dans les zones à fort défis sécuritaires avec la concentration des PDI, l’accès aux services essentiels de santé se pose avec beaucoup d’acuité.
« La contribution de ces agents communautaires à la réalisation des acquis en matière d’accès aux soins de santé est importante surtout dans les localités situées au-delà de 5 km d’une formation sanitaire de premier échelon à savoir les CSPS et CM », a-t-il expliqué.
LZJ
Afrikpresse.com