Burkina Faso: 47 enfants obtiennent leurs ceintures au TONG IL MOO DO
Après six (06) mois de formation, ce sont au total 47 enfants de TONG IL MOO DO (arts martiaux) qui ont reçu chacun, sa ceinture dans sa catégorie en présence des parents et amis. La cérémonie de remise des ceintures est intervenue le dimanche 19 mars 2023 à Ouagadougou.
Faire des citoyens du monde, des personnes éprises de paix. C’est l’objectif que vise la pratique de TONG IL MOO DO. Une discipline d’arts martiaux qui permet aux pratiquants d’apprendre des valeurs telles que l’endurance, la patience, l’honnêteté, la justice, l’honneur et surtout la paix.
Ce dimanche 19 mars 2023, ce sont 47 disciples qui ont chacun monté de grade après six (06) mois de formation. 18 disciples d’entre eux ont reçu des ceintures jaunes, 22 des ceintures oranges, trois (03) des ceintures vertes et quatre (04), des ceintures bleues. Chaque disciple est tenu d’avoir une moyenne supérieure ou égale à 70%, pour monter de grade.
Joo Chan Preston GUIGMA reçoit sa ceinture des mains du Maître BANSE
« Tous ces disciples ont réussi avec brio leur évaluation. Nous avons fait 100%, tout le monde a validé. Chaque six (06) mois, nous faisons des évaluations et à l’issue de ces évaluations, chaque disciple doit avoir une moyenne minimale de 70% « , a indiqué le Maître Bertrand Wendkuni BANSE, l’initiateur de TONG IL MOO DO au Burkina.
Au début, l’enfant vient avec à l’idée d’apprendre pour aller frapper ses camarades. Mais au fur et à mesure que l’enfant évolue, explique-il, nous travaillons à changer sa mentalité et sa compréhension de sorte qu’ il comprenne la philosophie de TONG IL MOO DO.
Dong-Gi Milsa ILBOUDO en démonstration
Séance tenante, les lauréats ont fait quelques démonstrations devant parents et amis présents à cette cérémonie. « Aujourd’hui je suis fier de moi-même parce que la ceinture que j’ai eu ce soir représente les fruits de mes efforts. J’ai mené deux batailles avant d’atteindre ce stade« , s’est réjoui Dong-Gi Milsa ILBOUDO, lauréat, qui note que les arts martiaux permettent d’unifier l’esprit et le corps.
Maélys ZONGO reçoit sa ceinture des mains du Maître Bansé
La lauréate Maélys Zongo a également exprimé sa fierté d’avoir augmenté de grade. « Je suis contente d’avoir eu la ceinture orange. J’ai décidé de pratiquer les arts martiaux pour contribuer à la promotion de la paix dans notre pays« , a-t-elle confié.
Pang-Il DIARRA, président de l’Association IAYSP
Le président de l’Association internationale des jeunes et étudiants pour la paix a félicité l’équipe de TONG IL MOO DO pour le travail abattu. Il a exprimé sa satisfaction de voir ces disciples gravir les échelons dans les arts martiaux. Pour lui, le Burkina Faso a aujourd’hui besoin des hommes et des femmes capables de promouvoir la paix.
« Lorsque nous pratiquons TONG IL MOO DO, on apprend à créer l’harmonie avec soi-même et l’harmonie avec la société« , a fait observer le président avant d’inviter les parents à s’y intéresser.
Lamine MARIKO, représentant des parents d’élèves
Quant au représentant des parents d’élèves, Mariko, il a salué Maître Bansé pour sa persévérance. Au nom de tous les parents, il a promis que ces enfants seront accompagnés jusqu’à ce que chacun obtienne la ceinture noire premier dan de TONG IL MOO DO.
En rappel, TONG IL MOO DO est une discipline des arts martiaux créée en 1979 par le Docteur Joon Ho SEUK dans le but de promouvoir la paix dans le monde. Il a été lancé au Burkina Faso en décembre 2017 par Bertrand Wendkuni BANSE.
Bertrand Wendkuni BANSE, l’initiateur de TONG IL MOO DO au Burkina
Le Maître de TONG IL MOO DO a rappelé qu’il y a deux types entraînements à savoir l’entraînement physique et l’entrainement spirituel. « L’entraînement physique, c’est l’endurance et la capacité de faire beaucoup de pompes et de musculations« , a-t-il expliqué. Mais à l’entendre, le plus important, c’est l’aspect spirituel qui permet aux disciples de vivre dans la paix avec leurs prochains. Raison pour laquelle, il a exhorté les parents à être des modèles pour les enfants.
Les parents d’élèves
La seule façon d’être des modèles pour eux, conseille Maître Bansé, c’est de respecter les feux tricolores en présence des enfants et d’éviter les disputes à la maison. Pour lui, ces petites choses inspirent les enfants qui font pareille.
Du reste, tous les burkinabè sont invités à s’intéresser aux arts martiaux pour faire du Burkina Faso, un pays où il fait bon vivre.
LZJ
Afrikpresse.com