FESPACO 2023: le transfert de compétences dans l’art de l’humour lancé
L’Association » le Cercle des arts vivants » a procédé au lancement officiel des activités de son projet de formation dénommé « transfert de compétences dans l’art de l’humour« , le jeudi 2 mars 2023 au Marché international du cinéma Africain (MICA), installé dans la cours du FESPACO.
Le marché de l’humour est en plein expansion avec une demande croissante au Burkina Faso. Ce qui nécessite une amélioration de la qualité des spectacles.
Afin de contribuer fortement et efficacement au développement de l’humour, le Cercle des arts vivants (CAV) présidé par Gerard Ouédraogo entend former des jeunes talents dans l’art de l’humour.
Pour ce faire, il a procédé au lancement de son projet de formation dans la matinée du jeudi 2 mars 2023 au FESPACO. Un projet qui comporte plusieurs volets dont la formation des formateurs en humour, l’élaboration du guide pratique, la formation des humoristes dans les régions, la création du concept « Rendez-vous mensuels du rire » et la mise en place d’un circuit de diffusion de spectacles d’humour.
En effet, il sera question de former dix (10) humoristes professionnels qui auront à leur tour à former trente cinq (35) humoristes dans cinq (05) régions du Burkina Faso à raison de sept (07) humoristes par région.
« La formation des humoristes dans les cinq régions débouchera sur la production et la diffusion de spectacles d’humour dénommés les Rendez-vous mensuels du rire dans chaque région« , a indiqué Gerard Ouédraogo, l’initiateur du projet.
D’une valeur totale de 41 417 200F CFA, ce projet est subventionné par le Fond de développement culturel et touristique (FDCT) et l’apport personnel du CAV.
Selon la Directrice générale du FDCT Fiohan Caryne Traoré, l’humour est aujourd’hui un puissant moyen permettant d’aborder des sujets sensibles avec humour, et de contribuer à résorber des situations conflictuelles qui gangrènent de plus en plus les sociétés. Elle a félicité le Cercle des arts vivants (…) pour la pertinence des projets qu’il porte et qui vise à la structuration et le développement de la pratique de l’humour au Burkina Faso.
Pour Marechal Zongo, humoriste, il n’y a pas d’école pour devenir humoriste. « Nous sommes dans un domaine qui est très flexible. Si aujourd’hui il y a une formation véritable qui est mise en place, (…) on verra qui sont ceux qui sont des professionnels et les passants. Ce métier fait beaucoup bruit au point où le public qui nous observe à tendance à nous prendre pour des plaisantins. S’il y a des institutions sérieuses qui nous accompagnent, le public aura un regard beaucoup plus sérieux sur ce que nous faisons », a-t-il expliqué.
En rappel, le Cercle des arts vivants est une association culturelle créé depuis 2009. Il est né sous l’initiative d’un groupe d’artiste officiants dans les arts vivants.
LZJ/ Prisca OUEDRAOGO, stagiaire
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