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Coup d’Etat au Burkina Faso: << le travail a déjà commencé sur le terrain >>, Ibrahim Traoré

Le Capitaine Ibrahim Traoré a rencontré le corps diplomatiques accrédité au Burkina Faso et les représentants des Organisations internationales et interafricaines présentes dans le pays, le vendredi 7 octobre 2022 à Kossyam. Ils ont échangé sur des questions liées au coup d’Etat survenu le 30 septembre dernier.

Au cours des échanges le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le Capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’Etat a déclaré que le coup d’Etat vise à sauver le Burkina Faso, ses terres et sa population, des groupes terroristes

Les évènements du 30 septembre 2022, soutient le président du MPSR, s’inscrivent dans la dynamique de travailler à rétablir la sécurité dans les zones sous emprises, d’accélérer la lutte contre le terrorisme et de permettre aux populations d’avoir une vie paisible.

« Du 24 janvier à aujourd’hui, le climat sécuritaire s’est assez détérioré de même que le climat sociopolitique », a-t-il indiqué.

Le chef de l’État a précisé que sur le terrain de bataille, le travail a déjà commencé, et n’attend que le soutien de tous les partenaires du Burkina Faso.

De son côté Wolfram Vetter, ambassadeur Chef de délégation de l’Union européenne (UE) a salué cette rencontre avec le corps diplomatique et a estimé que l’UE entend renforcer son soutien.

Cette rencontre a été saluée par l’ensemble du corps diplomatique. Et l’UE entend renforcer son soutien, selon Wolfram Vetter, l’Ambassadeur Chef de délégation de l’Union européenne (UE).

La Coordonnatrice résidente du système des Nations-unies au Burkina Faso, Barbara Manzi a souhaité la continuité des efforts de dialogue et de réconciliation nationale.

Quant à Andrea Romussi, l’Ambassadeur d’Italie, il a invité les nouvelles autorités au respect des engagements internationaux et la protection des emprises diplomatiques dont certaines ont été la cible des manifestations les 1er et 2 octobre 2022.

Le Représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, Tièna Coulibaly, a réitéré le soutien de son organisation au peuple burkinabè et à la Transition au regard des engagements pris lors de la rencontre avec les nouvelles autorités.

Au nom de la Banque mondiale, la Représentante résidente, Maimouna Mbow Fam, a relevé l’importance de l’existence d’un cadre légal, comme base des interventions de son institution. Elle a alors souhaité un calendrier raisonnable pour la mise en place de ce cadre.

Le Capitaine Ibrahim Traoré a remercié le corps diplomatique et les Organisations internationales et interafricaines pour les soutiens affichés. Il les a rassurés de la prise en compte de leurs préoccupations.

Zonouhan LAYA

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