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Education au Burkina Faso : la rentrée administrative effective à Ouagadougou

Le personnel enseignant du primaire a effectué le jeudi 15 septembre la rentrée administrative 2022-2023. Pour l’instant, ce sont des concertations entre enseignants et la mobilisation du matériel scolaire dans des établissements primaires et post-primaires.

La rentrée administrative 2022-2023 se déroule bien dans les établissements primaires et postes primaires de la ville de Ouagadougou. Ce premier jour de la rentrée, les professeurs des écoles ont tous retrouvé leurs postes de travails.
« Au niveau de l’école Gounghin Sud A, tout le monde a répondu présent, la rentrée administrative se déroule très bien ici », a affirmé Yacouba Tapsoba, directeur de l’école primaire Gounghin Sud lors du passage de notre équipe.

Yacouba Tapsoba, directeur, de l’école primaire Gounghin Sud

A l’école primaire Wendmanegda située au quartier Cissin, le personnel était également présent à cette rentrée administrative. Selon la directrice de l’école, Rosalie Da/Nikiéma, il n’y a pas eu de problème majeur. Toutefois, elle déplore le manque de personnel dans son école. « Si toutefois il y a du personnel à affecter, on aura besoin d’une suppléante », a-t-elle sollicité.

Même constat à l’école primaire Gounghin Nord A. A écouter le directeur de cette école Jean-Marie Zoungrana, tous les enseignants ont occupé leurs postes à cette rentrée.
En effet, le Syndicat nationale des professeurs d’écoles (Synapec) avait demandé auprès de son ministère de tutelle, un reclassement automatique des instituteurs certifiés. Une requête qui, jusqu’à ce jour n’a pas reçu de réponse.

« Moi-même je suis un IC (ndlr, instituteur certifié), je suis pour la lutte, mais le devoir administratif est tout autre. Je suis d’une structure syndicale qui ne boycotte pas les travaux », a indiqué le directeur de l’école primaire Gounghin Sud,Yacouba Tapsoba. Il invite le ministère de l’Education à élargir le concours professionnel à tous les instituteurs certifiés sans limite d’âge. « Beaucoup d’instituteurs sont frappés par la limite d’âge », a-t-il déploré.

Du reste, Yacouba Tapsoba souhaite une issue heureuse entre le gouvernement et le SYNAPEC (ndlr, un syndicat regroupant les professeurs d’écoles), pour une année scolaire apaisée.

Rebecca YE
www.afrikpresse.com

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