a
Afrikpresse
AccueilBurkina FasoFormation accademique en Arts Martiaux et en Sécurité : deux Burkinabè prennent le vole pour la Corée du Sud

Formation accademique en Arts Martiaux et en Sécurité : deux Burkinabè prennent le vole pour la Corée du Sud

Dans le cadre de la formation académique en Arts Martiaux et en Sécurité en Corée du Sud, deux étudiants burkinabè dont Milsa Dong-Gi ILBOUDO et Joo Min Magloire NIKIEMA ont été sélectionnés parmi les douze (12) candidats retenus dans le monde. Ces étudiants ont pris le vole le dimanche 1er décembre 2024 à l’aéroport international de Ouagadougou pour la Corée du Sud. Durant sept (07) années d’études, ces jeunes burkinabè vont se spécialiser dans le domaine des arts martiaux.

Tong-il Moo-do est une discipline émergente des arts martiaux, d’origine coréenne. Créée en 1979 en Washington aux Etats Unis, cette discipline ambitionne intégrer les Jeux Olympique (JO) dans les prochaines années. Ce qui nécessite des cerveaux, des spécialistes qui seront à mesure de concevoir l’architecture de la discipline Tong-il Moo-do.

C’est dans ce cadre qu’un appel à candidature mondiale a été lancé pour recruter des étudiants en vue d’une formation de niveau Master au département des arts martiaux et en sécurité dans le prestigieuse Université SUN MOON en Corée du Sud. Parmi douze (12) candidatures retenues, deux (02) burkinabè ont été sélectionnés pour suivre cette formation d’envergure. Il s’agit de Milsa Dong-Gi ILBOUDO et Joo Min Magloire NIKIEMA.

Milsa Dong-Gi ILBOUDO et Joo Min Magloire NIKIEMA

Un avantage pour le Burkina Faso, de se hisser parmi les leaders des arts martiaux dans le monde.

Comme critère de sélection, il fallait avoir au moins une ceinture verte en Tong- il Moo-do, avoir le baccalauréat de l’année en cours et être âgé de moins de 25 ans.

A l’issue de sept (07) années d’études, ces étudiants auront pour mission de renforcer le staff olympique de la discipline Tong -il Moo-do et créer une équipe burkinabè excellente en Tong-il Moo-do.

Bertrand W. BANSE, président de l’Association Burkinabè de Tong-il Moo-do, par ailleurs directeur technique national de la discipline

Première du genre, cette opportunité va également permettre aux deux étudiants burkinabé, de représenter le Burkina Faso sur la scène internationale. « Si la discipline entre dans les JO, forcément il y aura des burkinabé qui vont porter haut, le drapeau du pays« , a souligné le président de l’Association Burkinabè de Tong-il Moo-do, Bertrand W. BANSE, par ailleurs directeur technique national de la discipline.

En outre, le Burkina Faso pourra bénéficier de l’expertise des deux étudiants qui seront des experts en arts martiaux. « Ils pourront être des consultants en arts martiaux. Il ne faudrait pas qu’ils reviennent après sept (07) ans d’études, et que l’on essaie d’étouffer leur compétence. Quand ils vont revenir, il va falloir qu’ils arrivent à exploiter leur plein potentiel », a mentionné le directeur technique national de Tong- il Moo-do.

L’Association Burkinabè de Tong-il Moo-do

D’un budget de dix millions (10 000 000) de francs CFA, ce voyage d’étude n’aurait pas lieu sans l’implication effective de l’Association Burkinabé de Tong-il Moo-do. « Cette première édition avait pour cible les coréens , les chinois et les américains. Pour les africains, il fallait payer la première année pour s’imprégner de la langue coréenne. Les autres années d’études seront prises en charge par la discipline« , a expliqué M. BANSE.

En rappel, la discipline Tong-il Moo-do a vu le jour au Burkina Faso en 2019. A ce jour, elle totalise plus d’une centaine de pratiquants. Cette discipline à fort potentiel peut, selon Bertrand BANSE, impacter positivement la jeunesse Burkinabè.

Il invite donc les jeunes, à s’intéresser aux arts martiaux en général et à Tong -il Moo-do en particulier. Pour lui, les jeunes doivent utiliser leurs énergies dans un cadre saint.

A l’endroit des autorités burkinabè, le président de l’association burkinabé de Tong-il Moo-do demande un accompagnement plus poussé dans le sport pour canaliser les jeunes.

Du reste, nous souhaitons bon vent à nos vaillants étudiants Milsa Dong-Gi ILBOUDO et Joo Min Magloire NIKIEMA. Vivement qu’ils soient des modèles pour le peuple africain en général et pour le Burkina Faso en particulier .

 

Jeanne Z. LAYA
Afrikpresse.com.

Share With: