Burkina/ Éducation: la CNSS offre de bourses et kits scolaires à 600 élèves orphelins
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a procédé, le vendredi 13 septembre 2024 à Ouagadougou, à la remise officielle de bourses et kits scolaires à 600 élèves orphelins et enfants vulnérables ainsi que des dons de vivres à 600 veuves des assurés de son institution. D’une valeur de 116 759 040F CFA, ce don va alléger la charge financière des frais de scolarité des parents et tuteurs des élèves orphelins. Placée sous le patronage du ministre d’État, de la Fonction Publique et de la Protection sociale Bassolma Bazié, cette cérémonie a connu la présence des partenaires financiers qui ont contribué à hauteur de 48 000 000F CFA.
A lauré de la rentrée scolaire 2024-2025, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) vient en aide aux élèves orphelins et aux veuves des assurés de son institution.
Le vendredi 13 septembre 2024, ce sont au total 600 élèves orphelins qui ont reçu à travers le pays, des bourses et kits scolaires de la CNSS. Chaque orphelins reçoit ainsi une bourse de 100 000F CFA et un kits scolaires d’une valeur de 25 000F CFA. Ce geste salvateur va sans doute apporter du réconfort à ces personnes vulnérables.
Huitième du genre, la remise de bourses et kits scolaires a été étendue dans toutes les directions régionales de la CNSS au Burkina Faso. » La rentrée scolaire constitue une période d’angoisse pour les parents d’élèves qui font face à de nombreuses dépenses liées à la scolarité. La présente cérémonie vient comme une contribution de la CNSS pour alléger les fardeaux des parents d’élèves », a expliqué Herman Yacouba Nacambo, DG de la CNSS.
Pour lui, cet élan de solidarité s’inscrit en droite ligne avec les initiatives du Gouvernement qui a invité à plus de solidarité, d’entraide et de générosité entre les burkinabè pour relever les défis auxquels le pays est confronté. Cette année, trois meilleurs bacheliers des assurés de la CNSS repartent également avec un ordinateur et une enveloppe de 100 000F CFA.
Dans le but toujours d’offrir de meilleures conditions aux personnes vulnérables pour une rentrée scolaire paisible, la CNSS a également distribué neuf (09) tonnes de riz à 600 veuves des assurés de son institution. Chacune a reçu un sac de riz de 50 kg d’une valeur de 30 000F CFA.
« Cet acte généreux à notre faveur est à saluer à sa juste valeur. Soyez en convaincu que nous ferons de notre mieux pour atteindre nos objectifs académiques« , a promis Yabouanou Amaki Serge, représentant des bénéficiaires, avant de plaider afin que cet acte de solidarité soit organisé tous les ans pour permettre à d’autres orphelins d’en bénéficier.
Il faut noter que la CNSS a reçu quarante huit millions de francs CFA (48 000 000F CFA) de ses partenaires financiers dont la Société Burkinabè d’Intermédiation Financière, Coris Bank, Coris Bourse, la Banque de l’Union du Burkina Faso…
Pour le parrain de cette cérémonie Alexis Lourgo, DG de la Société Burkinabè d’Intermédiation Financière, ces personnes défavorisées ne doivent pas laisser à leur sort. » Il était de notre devoir de participer à cette opération pour montrer aux veuves et aux orphelins, que la solidarité existe encore au Burkina et que nous sommes prêts à les aider et les encourager à garder l’espoir« , a souligné M. Lourgo.
Le Directeur général a remercié ses partenaires financiers pour leur générosité, avant d’inviter les enfants à donner le meilleur d’eux même pour faire honneur à leur parents et mérité les sacrifices que la société consent à leur égard.
Présente à cette cérémonie, la ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire a remercié la CNSS pour cet acte de solidarité malgré le contexte difficile. » Ensemble nous répondons à l’appel de SEM le Chef de l’État, à faire parler notre cœur pour qu’aucun Burkinabè ne se sente abandonné dans la situation à laquelle il se trouverait« , s’est réjoui Mme le ministre.
En rappel, la CNSS fait également des dons de vivres à des Personnes déplacées internes (PDI) et des contributions multiformes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Jeanne Z. LAYA
Afrikpresse.com