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Burkina Faso: la CNAVC pointe du doit le Haut Commissariat des Droits de l’Homme d’impartialité

La Coordination nationale de veille citoyenne (CNAVC) accuse le Haut Commissariat des Droits de l’Homme, d’impartialité dans le traitement des conflits. Cette coordination qui regroupe plusieurs associations a exprimé son ral-le-bol devant cette institution onusienne le vendredi 7 juin 2024.

« Nous avons appris avec consternation par une déclaration, votre préoccupation concernant l’augmentation du nombre de civil tués par les militaires du Burkina Faso. Pour rappel, le Burkina Faso, membre de l’ONU fait face à une guerre qui lui a été imposée depuis plus de huit (08) ans par des terroristes soutenus par des puissances extérieurs. Durant cette longue traversée du désert, le peuple burkinabè a attendu anxieusement la main secourable de cette grande organisation de défense des Droits des peuples en vain« , a déploré Ghislain Dabiré.

Le porte parole de la CNAVC Ghislain Dabiré s’exprimait vendredi au cours d’un seeting devant le siège du Haut Commissariat des Nations Unies.

M. Dabiré dit être surpris d’apprendre que cette institution onusienne formule des accusations à l’encontre des soldats burkinabè qui se battent pour la sécurisation des peuples burkinabè.

« Ces allégations gravissimes sont non seulement injustes mais aussi blessants pour ceux qui risquent leur vie au quotidien pour protéger la population« , a-t-il regretté.

Selon Lucien Zié, membre de la CNAVC, le Burkina Faso a une armée républicaine qui travaille pour la libération du territoire burkinabè. Il n’est donc pas question qu’elle soit accusée à tord. « Nous sommes sortis pour interpeller le Haut commissaire au droits de l’homme que nos soldats savent ce que c’est que le Droit de l’Homme. (…) Ils savent ce que c’est que la valeur d’une vie. Si l’ONU est incapable d’apporter une réponse claire à cette guerre, qu’elle se replie dans son silence ou qu’elle se taise à jamais« , a laissé entendre M. Zié.

Pour la survie de cette organisation onusienne, la CNAVC exige que ces accusations soient publiquement rétractées pour rétablir l’honneur des soldats burkinabè et celui du Faso.

Jeanne Z. LAYA

Afrikpresse.com

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