Burkina Faso : Sank Money opérationnel d’ici mi-août
Dans le souci de porter à la connaissance du public la relance de ses activités, l’administrateur de Sank Money et son équipe a convié les hommes de médias a un diner de presse le samedi 29 juillet dernier.
« Aujourd’hui, Sank Money va renaitre, techniquement et financièrement tout est fin prêt. Il ne reste que des petits réglages ». C’est avec cette assurance que Sada Zougmoré, l’administrateur de la solution de transfert d’argent Sank Money a introduit sa rencontre avec les hommes de médias. C’était à l’occasion d’un diner qui s’est voulu convivial avec la presse.
A en croire, l’administrateur, avec le système USSD obtenu, l’application sera lancé d’ici mi-août 2023. Et d’indiquer que désormais en plus l’application, avec le système USSD, les transactions via Sank Money seront possibles avec n’importe quel téléphone. « Avec le système USSD que nous avons obtenu, nous projetons lancer l’application très prochainement », a-t-il poursuivi.
L’objectif est de permettre aux utilisateurs de l’application de transfert d’argent de l’utiliser sans connexion internet, pour être en phase avec les réalités a indiqué Sada Zougmoré. Avant de marteler que Sank Money a « Nous avons intégré différents types de paiements. Ça veut dire qu’on peut payer le carburant au niveau des stations avec Sank Money, on peut payer des impôts aussi ».
En attendant le lancement officiel de l’application prévu pour mi-août prochain, Sank Money tiendra dans les jours à venir son assemblée générale constitutive pour mettre de la forme dans l’existence juridique de l’entreprise.
Sank Money, faut-il le rappeler a été créé en 2021 sous appellation Sank Business par Jules Kader Kaboré. L’apparition de cette solution de transfert d’argent à révolutionner le domaine car, l’entreprise a affiché son taux de transfert à 1% obligeant ainsi ses concurrents baisser également leur taux à 1% au grand bonheur des populations. En juin 2023, l’entreprise est rachetée par un opérateur burkinabè qui a porté le capital à un milliard de francs CFA.
Anna OUEDRAOGO
Afrikpresse.com