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7e édition du FEMULIG : rendez-vous du 25 au 27 novembre pour vivre aux rythmes de la musique live

Du 25 au 27 novembre prochain, la place de la femme située au quartier Gounghin de Ouagadougou va vibrer au rythme de la 7e édition du Festival de la musique live de Gounghin (FEMULIG). A quelques jours de l’évènement, le comité d’organisation du festival était face à la presse. C’était le 18 novembre 2022.

« Les enjeux de la structuration du métier d’artiste musicien instrumentiste ». C’est Sous ce thème que se tiendra du 25 au 27 novembre 2022, la 7e édition du Festival de la musique live de Gounghin (FEMULIG). Le FEMULIG acte 7 s’articulera autour d’un panel, des prestations artistiques et une rue marchande.

Selon le coordinateur du festival, Maximilien Kpanyane Somé, deux thématiques seront abordées au cours du panel qui se tiendra le vendredi 25 novembre 2022 à l’INAFAC. En plus du premier thème, il aura la thématique « les coefficients d’attribution des œuvres musicales au BBDA, état des lieux et perspectives ». Ce panel qui verra la participation des acteurs culturels et musiciens sera animé par des personnes ressources issues des différentes structures ayant en charge les questions culturelles. Et les conclusions seront transmises aux autorités compétentes.

Maximilien Kpanyane Somé, coordonateur du FEMULIG

S’agissant du plateau artistique, des artistes rompus aux lives rivaliseront de talents. En termes d’innovations, Maximilien Kpanyane Somé a indiqué que pour cette édition, l’accent sera mis sur les jeunes groupes musicaux qui sont peu connus par manque de moyens ou de promotion à travers la rubrique « découverte de talents ». « Cette formule est une façon de créer une sorte d’incubation des jeunes talents et permettre aux vedettes de trouver en cette tribune la possibilité de constituer un groupe propre à elles et aussi cela prépare la relève dans le milieu des instrumentistes », a laissé entendre le coordonnateur du festival. A cette innovation s’ajoute également la rubrique « Jam session » qui mettra en scène un nombre réduit de musiciens qui feront une création sur place.

A en croire, Maximilien Kpanyane Somé, le FEMULIG est une initiative porté par l’ensemble musical « Le levain » et a pour objectif de valoriser les musiciens instrumentistes, la musique live et le chant profane et/ou choral en vue de contribuer au développement de la musique du Burkina Faso. Entre autres, le FEMULIG vise également à renforcer la cohésion et l’unité entre les musiciens instrumentistes, les artistes et les groupes musicaux; la redynamisation des orchestres et des groupes musicaux, la favorisation du brassage culturel.

Une vue de quelques membres de l’ensemble musical Le Levain

Cette 7e édition est placée sous le signe de la résilience. A cet effet, le programme a été revu pour prendre en compte les réalités que traverse le Burkina Faso, notamment la crise sécuritaire. Selon le coordonnateur du festival, au lieu de l’annuler, l’ensemble musical « Le levain » a jugé plutôt utile de tenir le festival pour marquer leur résilience face à la crise sécuritaire. Toutefois, la durée du festival a été revue à la baisse et les quatre jours que durent habituellement le festival ont été ramenés à 3.

De plus, la remise des trophées aux musiciens instrumentistes a été supprimée. « C’est difficile pour tout le monde, mais en tant qu’acteur culturel, c’est notre devoir aussi de contribuer à cette résilience en tenant le festival même si c’est en version minimale », confié Maximilien Kpanyane Somé. C’est pour cette raison, a assuré le responsable financier du festival, Siméon Kouka Kaboré, que le budget initial de 16 millions de FCFA a été ramené à 8 millions de FCFA. Et d’ajouter que 45% du budget a été mobilisé. Il a donc saisi l’occasion pour inviter les bonnes volontés à ne pas hésiter associer leur image au festival.

La bannière de la 7e édition du FEMULIG

Quid du parrainage ? Pour cette édition 2022 du FEMULIG n’a pas voulu de parrain. Et au coordonnateur du festival de s’expliquer, « Je pense que lorsqu’une association légale vous adresse une correspondance et 6 à 7 mois après, quand on vient à l’information on vous dit qu’il n’y a pas de trace de votre dossier, de le ramener encore, c’est déplorable. On n’est pas obligé d’aider, mais on est obligé de donner une réponse qu’elle soit négative ou positive, c’est un bon sens ».

Pour ce qui est du parrainage artistique, Maximilien Kpanyane Somé a indiqué qu’ils brillent par leur absence au festival. « Sur 6 éditions, il y a trois parrains artistiques qui ont honorés de leur présence et il s’agit de Zougnazaguemda, Améty Méria et Floby », a martelé Maximilien Kpanyane Somé.

Anna Ouédraogo

Afrikpresse.com

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